Quatre choses à savoir sur Jonas Martin, recrue du Stade Brestois
Depuis ses débuts à Montpellier, où il a joué onze ans de sa vie, Jonas Martin a beaucoup voyagé en France (Amiens, Strasbourg, Rennes, Lille), avec une pige en Espagne (Betis Séville). Le Stade Brestois sera donc le septième club de sa carrière professionnelle. S’il lui faut un temps d’adaptation pour s’imposer dans un vestiaire, le tatoué au bras gauche apprécie sortir de sa zone de confort.
Avec des expériences contrastées, du très haut à Strasbourg où il a terminé comme capitaine et obtenu un trophée (Coupe de la Ligue 2019) au très bas à Lille la saison dernière, où malgré un état d’esprit salué à l’entraînement, il n’est jamais entré dans les plans de Paulo Fonseca avec uniquement 283 minutes jouées.
2 Un milieu relayeur, spécialiste de la récupération
Jonas Martin est un milieu dont le poste préférentiel se situe dans l’axe. Capable de jouer en pointe basse, il s’épanouit surtout en relayeur, au poste de 6. Un positionnement qui lui permet d’orienter le jeu par des passes, lui qui prend peu de risques balle au pied. Il fait partie des pointures du championnat dans ce poste de relayeur. Joueur de caractère, parfois vicieux, il marque peu et n’a inscrit qu’un but depuis juillet 2019.
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3 Des problèmes récurrents de blessures
La période au Stade Rennais du natif de Besançon a été marquée par des blessures. Durant les trois ans passés en Ille-et-Vilaine (2019-22), il a notamment subi deux opérations lourdes aux ischios-jambiers et à la cheville droite. Il a ainsi manqué 40 matches lors de ses deux premières saisons au SRFC. Des blessures qui l’ont marqué personnellement, comme il l’expliquait dans nos colonnes en 2022.
Il espère désormais qu’elles sont derrière elles : « J’ai eu plusieurs blessures durant ma carrière et ça ne m’a pas empêché de continuer à progresser. Maintenant, je connais très bien mon corps et je sais quand il faut un peu lever le pied et faire attention », a-t-il présenté dans un entretien avec le site de la Ligue la même année.
4 Un citoyen engagé
Depuis le début de sa carrière, Jonas Martin a utilisé à de nombreuses reprises les réseaux sociaux pour sensibiliser à des causes, alertant sur la guerre au Yémen, apportant son soutien au mouvement Black Lives Matter (promouvant les droits des Afro-Américains), sensibilisant sur la lutte contre le VIH ou relayant ses actions de soutien aux sans-abri. Il s’était aussi distingué en 2016 par sa réponse détaillée au président d’alors François Hollande, qui avait égratigné les footballeurs dans le livre « Un président ne devrait pas dire ça… ».
En détournant le slogan de campagne du socialiste, il avait posté une anaphore grinçante en « moi, président ». « Moi, footballeur professionnel français, j’ai appris à ne jamais abandonner un partenaire par ambition personnelle ou lâcheté. Moi, footballeur professionnel français, je n’ai jamais trahi mon public en reniant mes engagements envers mon club », avait-il notamment écrit.
Source: Le Télégramme
