Sahara occidental : Mohamed VI invite Netanyahu après la reconnaissance israélienne de la souveraineté marocaine

July 19, 2023
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Une décision « clairvoyante ». C’est l’adjectif utilisé par le roi marocain Mohamed VI dans son message de remerciement pour saluer la reconnaissance par l’État hébreu de la souveraineté de ce pays du Maghreb sur le Sahara occidental. Le roi Ce lundi, Benjamin Netanyahu a indiqué dans une lettre à destination du cabinet royal marocain dans laquelle il indique reconnaître la souveraineté du pays sur le territoire convoité du Sahara occidental.

Dans ce même message, Mohamed VI avance la perspective d’une rencontre avec Netanyahu qui « permettra d’ouvrir de nouvelles possibilités pour les relations bilatérales entre le Maroc et Israël ». « Vous êtes le bienvenu pour effectuer une visite au Maroc, à des dates à notre meilleure convenance mutuelle, à définir par la voie diplomatique », écrit le souverain chérifien dans son message. Le conseiller israélien à la Sécurité nationale Tzahi Hanegbi et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita « ont décidé ce soir de fixer ensemble une date dans un proche avenir » pour cette visite.

Une « cause nationale » et une « priorité » pour Mohamed VI

La question du Sahara occidental est « la cause nationale du royaume et la priorité de sa politique étrangère », souligne Mohammed VI dans son message. « Elle s’inscrit dans la dynamique internationale irréversible qui voit de nombreux pays (…) favoriser une solution politique définitive à ce différend régional anachronique, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara et dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume », poursuit-il.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif. Depuis près de 50 ans, un conflit armé y oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie voisine. Rabat prône un plan d’autonomie sous sa souveraineté exclusive, tandis que le Polisario réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, prévu lors de la signature en 1991 d’un cessez-le-feu mais jamais concrétisé.

Source: Le Parisien