Jonas Vingegaard soupçonné de dopage sur le Tour de France ? Le maillot jaune s’en défend

July 20, 2023
177 views

Jean Catuffe / Getty Images Jean Catuffe / Getty Images

CYCLISME - Il marche sur le Tour. À tel point que Jonas Vingegaard n’a pas pu échapper à une nouvelle question sur le dopage, à la fin de la 17e étape du Tour de France, ce mercredi 19 juillet.

Ce à quoi il a répondu à sa manière : « Je comprends que c’est difficile de faire confiance au cyclisme avec ce qui est arrivé dans le passé. Mais je peux vous le dire la main sur le cœur : je ne prends rien et je ne prendrais rien que je ne donnerais pas à ma fille de deux ans. »

Dimanche dernier, selon un article de BFM, le coureur Danois et tenant du titre avait déclaré : « Je comprends tout à fait les questionnements à ce sujet à cause du passé de notre sport. C’est même bien d’être sceptique car sinon cela se reproduira. »

S’il reconnaît que les coureurs d’aujourd’hui vont plus vite que les champions du passé convaincus de dopage, il justifie cet écart par l’amélioration du matériel, de la nutrition ou encore de l’entraînement.

« Le maillot jaune est testé tous les jours »

Le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, est également revenu sur ces soupçons au micro de France info, ce mercredi 19 juillet, rapporte L’Équipe : « Évidemment, les questions ne sont pas illégitimes. (...) Les contrôles sont faits par une agence indépendante, ce qui n’était peut-être pas le cas avant. »

« L’ITA [International testing agency, ndlr] teste non seulement dans le cyclisme mais aussi dans une cinquantaine de disciplines. C’est ce que nous souhaitions autrefois lorsqu’on était englué dans les affaires, avec une agence qui teste mais pas seulement une qui s’occupe uniquement du cyclisme. Le maillot jaune est testé tous les jours, comme les vélos sont contrôlés tous les jours », a-t-il poursuivi.

Ce jeudi 20 juillet, c’est également la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui a été interrogée sur le sujet au micro de France Info : « Les contrôles sont extrêmement intenses, notamment pour ces deux coureurs [Vingegaard et Pogacar, ndlr]. Il y a des contrôles urinaires et des contrôles sanguins. Les vélos sont passés au rayon X pour vérifier s’il n’y a pas d’éléments de mécanique ou de moteur à l’intérieur. Tout est fait pour que la question du dopage dans le cyclisme reste très loin de nous. (...) Maintenant, les résultats seront le verdict. »

Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.

Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :

Deux coureurs qui écrasent le Tour

À ce propos, les équipes respectives de Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, la Jumbo-Visma et UAE Team Emirates, ont reçu la visite d’inspecteurs antidopage avant le départ de la 17e étape, mercredi 19 juillet. Les coureurs ont dû se soumettre à des tests sanguins, selon un article de RMC, qui cite le site néerlandais WielerFlits.

Jonas Vingegaard, maillot jaune incontesté de cette édition 2023, possède 7’35 minutes d’avance sur Tadej Pogacar, son plus proche poursuivant. Cet écart n’était que de 10 secondes il y a deux jours.

Mais le tenant du titre a livré une performance venue d’ailleurs lors du contre-la-montre de la 16e étape. Il a ensuite accru son avance, lors de la journée du 19 juillet, profitant d’une défaillance de Pogacar. Il ne reste que 4 étapes, et le tour semble plus que jamais joué.

À voir également sur Le HuffPost :

Source: Le HuffPost