Remaniement : Prisca Thévenot, nouvelle secrétaire d'Etat à la Jeunesse et au SNU

July 20, 2023
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Par Jacques Paugam

Publié le 20 juil. 2023 à 20:06

Une députée et porte-parole fidèle pour prendre la succession de Sarah El Haïry au poste de secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du du Service national universel. Prisca Thévenot, 38 ans, élue députée des Hauts-de-Seine en 2022 après un premier échec en 2017 a été nommée ce jeudi à la tête de ce secrétariat d'Etat rattaché au ministère de l'Education nationale.

Un poste autrefois occupé par son nouveau ministre de tutelle, Gabriel Attal, à la manoeuvre pour la mise en place du SNU entre 2018 et 2020, une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron censée « renforcer le lien armée nation ».

Porte-parole efficace

Elle est membre de la commission des Affaires Sociales à l'Assemblée nationale et élue au Conseil régional d'Île-de-France depuis 2021, après être passée de simple militante à porte-parole de Renaissance. « C'est une marcheuse de la première heure, confie-t-on au sein de la majorité. Très bosseuse, assez combattante »

Prisca Thévenot est devenue l'un des visages médiatiques de la macronie en allant notamment sur le plateau de « Touche pas à mon poste ! », l'émission de Cyril Hanouna. Celle qui se définit comme « timide et profondément émotive », est connue, au sein de son camp, pour son sens de la repartie acquis lors de ses joutes télévisées.

En charge du SNU

Née à Strasbourg de parents d'origine mauricienne, elle passe par une classe préparatoire aux grandes écoles après avoir grandi en ZEP à Stains, en Seine-Saint-Denis, et entre à l'Ecole de Management de Lyon dont elle sort diplômée en 2009. Celle qui se définit comme une « enfant du 93 » devient consultante dans les télécoms. Par la suite, elle crée une entreprise de formation, Civil Impact, consacré à la politique.

Aujourd'hui, charge à elle de prolonger la politique de promotion de la jeunesse engagée par sa prédécesseur. Principal chantier ? La poursuite de la mise en oeuvre du service national universel (SNU) qui devra être réalisé à partir de 2024 sur le temps scolaire, pour les élèves de seconde issus de lycées volontaires.

Une décision du chef de l'Etat qui avait un temps envisagé de le rendre obligatoire pour toute une classe d'âge. Depuis 2019, 60.000 volontaires y ont participé.

Source: Les Échos