Bac à 12 ans : Adam a enfin trouvé une solution pour la rentrée
Adam B, le plus jeune bachelier de France, tient enfin son affectation dans l’enseignement supérieur. Âgé de 12 ans, le Francilien qui a obtenu son baccalauréat avec la mention « bien » début juillet poursuivra son cursus dans une classe préparatoire. Cette prépa économique et commerciale, le jeune garçon l’intégrera au lycée Parc-de-Vilgénis, à Massy-Palaiseau (Essonne), en banlieue parisienne. Il y suivra deux ans d’études avant de passer les concours d’entrée des grandes écoles de commerce.
À l’issue de la première phase d’admission, le plus jeune bachelier de France n’avait obtenu aucun des dix vœux qu’il avait formulés sur Parcoursup, la plateforme d’orientation dans le supérieur. Aucune des écoles sollicitées n’avait répondu favorablement à ses demandes. Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, on indiquait que le très jeune lycéen avait sûrement visé trop haut et retenu dans ses choix des filières trop sélectives. Malgré ses notes de 14 et 15 aux épreuves de spécialité, il n’avait récolté qu’un 7 en philosophie, pointait-on rue Descartes. D’autres spécialistes de l’orientation soulignaient en outre que ses 12 ans avaient pu aussi être un frein pour la suite de ses études, les formations n’étant pas toujours enclines à recruter d’aussi jeunes candidats.
Prochain challenge, une grande école à l’âge de 15 ans
Après avoir envisagé de faire un an de pause dans son cursus scolaire, Adam et ses parents ont finalement saisi la commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES), une possibilité offerte à tous les lycéens sans proposition d’admission. À charge ensuite à l’instance de trouver une place au plus près du projet du candidat, en fonction des places disponibles dans les établissements.
Dès le début du mois de juillet, le ministère de l’Enseignement supérieur, qui suivait de près ce dossier, nous avait confié qu’une « inscription dans un lycée » serait un choix pertinent pour Adam. C’est ce qui s’est précisé ces derniers jours.
Source: Le Parisien