Alpine va freiner la cadence de production de l'A110
À partir du 1er juillet 2024, et l'entrée en vigueur du règlement européen GSR II sur les éléments de sécurité, Alpine va sans doute devoir limiter les ventes de l'A110 à 1 500 exemplaires par an en Europe.
La prochaine Alpine A110, 100 % électrique, est attendue pour 2026. ©GGP
En attendant l'offensive électrique, notamment avec l'A290 en 2024 et les six autres modèles qui compléteront la gamme d'ici 2030, la croissance d'Alpine ne passera pas par la Berlinette actuelle l'année prochaine.
En effet, selon nos confrères de Challenges, Alpine s'apprêterait à réduire la production de l'A110 à partir de 2024. Après avoir atteint une cadence théorique de 4 500 unités par an, l'usine de Dieppe (76) devrait réduire la voilure en fin d'année, selon Emmanuel Al Nawakil, directeur des ventes, du réseau et des lancements Alpine.
Pas plus de 1 500 unités par an
Pourtant, la Berlinette se vend bien et se vendra bien en 2023 avec plus de 4 000 unités attendues. Le coupé n'est donc pas en cause.
Alpine va devoir se limiter à vendre, au maximum, 1 500 exemplaires par an en Europe afin d'éviter l'application du nouveau règlement européen sur la sécurité, GSR II, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2024.
Ce règlement GSR II rend obligatoire des équipements de sécurité comme notamment le régulateur de vitesse intelligent adaptant la vitesse à la signalisation, l'avertissement de somnolence, le freinage d’urgence automatique ou encore le maintien dans la voie…
Autant d'éléments chers à intégrer dans un véhicule existant et qui, en l'espèce, n'ont pas vraiment d'intérêt dans un petit coupé sportif. Renault a donc jugé que les investissements nécessaires pour adapter l'A110 étaient trop élevés.
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En attendant, Alpine a immatriculé 1 863 modèles dans le monde durant le premier semestre 2023 (+9 %). L'A110 a même enregistré un record en juin avec 593 unités (+71 %).
La marque compte aujourd'hui 144 points de vente dans le monde et veut faire grimper ce chiffre à 160 d'ici la fin de l'exercice. Elle vise notamment des nominations sur des marchés porteurs comme le Royaume-Uni et l'Allemagne, mais poursuit son développement en ouvrant des marchés comme Israël et le Maroc. En attendant les États-Unis…
Source: Journal de l'Automobile
