Remaniement, en direct : après les passations des pouvoirs entre ministres, Emmanuel Macron prendra la parole à 11 heures
Première conviction du nouveau ministre : défendre le système de protection sociale et de santé, « notre bien commun », a-t-il martelé. Deuxième axe : « faire travailler » ensemble ville et hôpital, médecins et autres professionnels de santé, prévention et soin… « La crise du Covid a montré que nous savions être plus grands que les prés carrés », a-t-il argumenté. Un appel à la cohésion des différents acteurs de la santé, à l’heure où l’été s’annonce de nouveau difficile à l’hôpital comme en ville. Troisième conviction : « Faire confiance à ce qui émerge en [guise de] solution, du terrain », a-t-il prôné, dans la lignée des concertations locales menées, tout au long de l’année écoulée, dans le cadre du Conseil national de la refondation santé, levier porté par l’Elysée. Le quatrième et dernier axe d’action s’inscrit également dans la continuité : l’énarque a défendu le volet « prévention » de son nouveau périmètre, inscrit dans l’intitulé du ministère depuis l’arrivée de François Braun, il y a un an. « La prévention, ce n’est pas un supplément d’âme, ce qu’il faut faire quand on a réussi tout le reste », a-t-il souligné. Mais c’est « le premier des combats contre les inégalités sociales et territoriales ». L’un des derniers engagements pris par son prédécesseur porte précisément sur cet enjeu : François Braun a annoncé, le 19 juillet, lors des questions au gouvernement, que les nouveaux rendez-vous de prévention proposés par l’Assurance-maladie à trois âges-clés de la vie bénéficieront d’abord aux 45-50 ans à compter du 1er octobre.
Source: Le Monde