![De la montée de stress à la décompression : en concert aux Vieilles Charrues avec Silly Boy Blue [Vidéo]](/post_images/21-07-2023/3885174.jpg)
De la montée de stress à la décompression : en concert aux Vieilles Charrues avec Silly Boy Blue [Vidéo]
« Je suis très stressée… C’est beaucoup de pression… Si je pouvais, je m’en irais très loin, mais je ne peux pas ! Quand je serai sur scène ça va aller, mais là avant, ça va être chaotique dans mon cerveau. » Dans deux minutes, la chanteuse Silly Boy Blue entre en scène.
Après avoir mangé une banane, la Nantaise s’amuse avec Comète, le chien de son manager. Lui veut jouer ; elle n’a pas le cœur à refuser et lui relance plusieurs fois le bâton, qu’il ramène inlassablement. « C’est cool ces moments-là, où tu ne penses plus au concert », glisse-t-elle en souriant.
L’heure tourne. Une dernière caresse et la chanteuse se dirige vers les coulisses. Sur scène, les techniciens s’activent pour installer le matériel de ses trois musiciens, tandis qu’à l’arrière se déploie le back drop (une grande toile de fond) avec son nom. Devant, un cœur noir illustré de son logo se gonfle.
Ce décor, la chanteuse l’a imaginée elle-même avec le scénographe Jean-Maxence Chagnon. « Ça me tient vraiment à cœur, parce qu’on a fait beaucoup de projets ensemble, sur les Victoires de la musique, sur des créations… On l’a fait avec nos petites mains sur nos ordinateurs et c’est devenu vrai… »
Sur scène, la chanteuse a une scénographie qu’elle a elle-même imaginée avec Jean-Maxence Chagnon. (Photo Lola Cloutour)
Pendant les trois-quarts d’heure de battement entre les deux concerts prévus sur la scène Grall, artistes et techniciens s’activent pour que tout soit en place à l’heure prévue. (Photo Lola Cloutour)
Attentive derrière ses lunettes de soleil, Silly Boy Blue commente, demande à son tourneur de réarranger le cœur, vérifie que le son est bon pour ses musiciens… « J’aime bien aider sur le plateau, explique-t-elle. Je suis avec mes copains et je sais qu’ensuite je vais rentrer sur scène en sécurité. »
Rapide moment de détente pour Silly Boy Blue avant son concert aux Vieilles Charrues. (Photo Lola Cloutour)
« Désolée, j’ai un impératif ! »
À 19 h 05, l’artiste part en courant dans sa loge pour se changer. Elle en ressort dans une tenue étoilée et tombe sur Jean-Jacques Toux, programmateur du festival. Une bise, deux trois mots échangés. Juste le temps pour elle de dire qu’elle est « ravie », mais qu’elle doit filer car : « Désolée, j’ai un impératif ! » Devant la scène Grall, quelques centaines de personnes l’attendent.
Juste avant de monter sur scène, la chanteuse a croisé Jean-Jacques Toux, programmateur du festival. (Photo Lola Cloutour)
En coulisses, elle retrouve ses trois musiciens pour un dernier câlin tous ensemble et c’est parti pour une heure de concert !
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Sur scène avec le drapeau breton
Devant un public enthousiaste, Silly Boy Blue enchaîne les morceaux de ses deux albums. Entre deux chansons, elle s’exclame soudain : « Oh, j’ai ramené quelque chose ! », file en coulisses et ressort avec… un drapeau breton ! « Ce matin en partant de chez moi, je me suis rappelé qu’après le concert de 2021, on en avait acheté un en souvenir. Je me suis dit qu’il devait revenir chez lui », s’amuse-t-elle. Un clin d’œil qu’évidemment, le public apprécie !
« Le public de ce jeudi soir, il a été génial et super réceptif. Ça me fait trop plaisir ! » (Nicolas Ollier)
Son set s’achève sur « Not a friend », repris en chœur par les spectateurs. « C’était vraiment un très beau concert ! Le public de ce soir a été génial et super réceptif. Ça me fait trop plaisir », commente Silly Boy Blue après son concert.
Source: Le Télégramme
