SOS Homophobie s’inquiète des nominations d’Aurore Bergé et Bérangère Couillard après le remaniement

July 21, 2023
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POLITIQUE - Remaniement quand tu nous tiens… Au lendemain du remaniement ministériel qui a quelque peu viré au cafouillage au plus haut sommet de l’État, l’association SOS Homophobie s’est particulièrement émue de certains choix parmi les nouveaux venus du gouvernement Borne.

Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 21 juillet, l’association créée en 1994 dit « s’inquiéter de la nomination de ministres qui se sont opposés à l’égalité des droits ». Raison pour laquelle SOS Homophobie a décidé d’interpeller la Première ministre.

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Parmi les nouveaux visages du gouvernement, SOS Homophobie cible tout particulièrement Aurore Bergé, nouvelle ministre des Solidarités et des Famille, ainsi que Bérangère Couillard, ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.

Deux femmes qui se sont « opposées à l’égalité des droits [des personnes LGBTI, et notamment des personnes trans] dans un passé récent », selon l’association. « Confier des responsabilités gouvernementales à des ministres qui ont montré qu’ils n’étaient pas pleinement engagés en faveur de l’égalité des droits est un mauvais signal qui traduit une forme d’indifférence, voire de mépris », peut-on lire au sein de ce texte.

SOS Homophobie cite tout d’abord le cas de Bérangère Couillard, en rappelant que l’ancienne secrétaire d’État chargée de l’Écologie s’est opposée dès 2020 à l’intégration des couples de même sexe dans une proposition de loi contre les violences conjugales. « De plus, la ministre responsable de la lutte contre la haine anti-LGBTI nouvellement nommée s’est opposée à l’intégration dans cette proposition de loi de la réalisation d’un rapport obligatoire visant à documenter les violences conjugales au sein des couples de même sexe ».

Concernant Aurore Bergé, jusqu’alors présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, elle est montrée du doigt pour un amendement déposé en 2022 lors de l’examen de la proposition de loi constitutionnelle « visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ». Un amendement qui visait « à reformuler un alinéa de l’article 66-2 de la Constitution ayant pour effet d’exclure les hommes trans du droit à réaliser un IVG ».

L’ancienne députée des Yvelines est également accusée d’avoir reçu en 2022 Dora Moutot et Marguerite Stern, présentées par l’association comme « deux militantes féministes qui excluent les personnes trans des luttes féministes ». SOS Homophobie reproche d’ailleurs à Aurore Bergé de ne pas avoir apporté son soutien aux personnes trans à la suite de cette rencontre.

Une demande de geste fort auprès de Borne

Des prises de position ou des actes qui obligent la Première ministre à « réaffirmer son engagement en faveur de la lutte contre la haine des personnes LGBTI », en se montrant favorable à une évolution « de la loi permettant la déjudiciarisation de la procédure de changement de genre à l’état civil pour les personnes trans ».

Une demande sur laquelle Élisabeth Borne ne s’est pas encore exprimée. Mardi, soit deux jours avant le remaniement, le collectif Ensemble contre le sexisme avait déjà fait part de ses craintes en cas de remaniement à la tête du ministère occupé par Isabelle Rome avant son remplacement par Bérangère Couillard.

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Dans un texte partagé sur les réseaux sociaux, le collectif demandait de maintenir Isabelle Rome à son poste afin de « bénéficier de la continuité des efforts de cette très compétente magistrate » sur les questions en lien avec son ministère. Une demande qui n’a visiblement pas été suivie par la cheffe du gouvernement.

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Source: Le HuffPost