Au Festival de Cornouaille, à Quimper, le défilé taille patron fait résonner l’identité bretonne
Quel saint les organisateurs du Festival de Cornouaille ont-ils bien pu invoquer ? Aziliz, sans nul doute ! Qui d’autre, en effet, que la patronne des musiciens, pour comprendre à quel point il était vital que cette satanée pluie cesse, ce dimanche après-midi, pour que le grand défilé, gratuit cette année, puisse se jouer sans aucune fausse note. Sacrées noces d’eau !
Cette pluie a joué avec les nerfs des organisateurs, des bagadoù, des cercles et des festivaliers, durant toute la matinée. Isabelle Assih, la maire de Quimper, n’avait-elle pas souligné, lors d’une soirée inaugurale enveloppée d’une belle chaleur d’été, que le festival centenaire célébrait cette année ses « noces d’eau ». Un rappel qui a sonné comme une prophétie, ce dimanche.
Mais, peu après 14 h, tout a changé. En un instant, ces quais, ce cœur historique, trop clairsemés les heures précédentes, se sont remplis. Une foule compacte, familiale, amassée le long du parcours. Une foule difficilement quantifiable, mais prête à en prendre plein les yeux et les oreilles. Et puis, vers 14 h 30, une éclaircie, faible, certes, mais salvatrice. Il n’en fallait pas plus pour que le défilé puisse démarrer. Et ce sont les Cavaliers de l’Odet qui ont eu l’honneur d’ouvrir les festivités, suivis de près par le Collectif 100 drapeaux, imaginé à l’occasion d’un autre centenaire ; celui du Gwenn ha du. Deux heures, à 100 à l’heure
Newsletters Culture et Loisirs Le vendredi à 8h S'inscrire à la newsletter
Source: Le Télégramme
