Capitale européenne de la culture 2028 : Renaud lance un appel aux villes candidates à se positionner sur la corrida
Un courrier de la FLAC, la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas, dont le chanteur Renaud est membre du comité d'honneur, a été envoyé aux quatre villes françaises encore en lice pour le titre afin d'expliquer leur position sur la corrida. Rouen, Bourges, Clermont-Ferrand et Montpellier ont été sollicitées via un manifeste.
La Fédération des luttes pour l'abolition des corridas, basée à Agde, a demandé aux quatre villes françaises finalistes pour représenter la France au titre de capitale européenne de la culture de faire connaître leur avis sur la cruauté animale et la corrida. Mais aussi sur l'interdiction de ce spectacle aux mineurs comme le préconise l'ONU depuis 2016.
Avec à la clef, le soutien de la FLAC dans leur dossier de candidature.
La réponse du maire de Bourges
Pour trois d'entre elles, situées dans le nord et le centre de la France, ce positionnement semble évident puisque la corrida n'y a aucune racine ancestrale.
Dans le Berry, le maire de Bourges, Yann Galut, a affirmé “réprouver totalement la pratique de la corrida au-delà de la présence des enfants". Face à cette réponse, la fédération a assuré “soutenir la candidature de la ville de Bourges”, grâce à la force de ses 250.000 adhérents fédérés.
Concernant, Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand, la FLAC est toujours dans l'attente d'un retour.
Mais Renaud se produisant mercredi soir au Théâtre de la Mer à Sète, et l'Île singulière faisant partie des 142 communes de l'Hérault postulant avec Montpellier, la FLAC a également envoyé un courrier similaire au maire de Sète.
La réponse de la mairie de Sète
La mairie de Sète nous a expliqué que la ville, même si elle se trouve dans un département de tradition taurine, n'a pas de culture particulière en matière de corrida et de course camarguaise. Précisant qu'il n'y a pas d'arène sur le territoire sétois. Donc, il n'y a pas de position officielle de la municipalité.
Quant à l'avis de François Commeinhes, maire de Sète depuis 2001, il n'est pas connu officiellement.
Source: France 3 Régions