Incendies en Grèce : trois morts et des critiques de plus en plus vives sur la gestion de la crise
Depuis plus d’une semaine, la Grèce subit d’importants incendies qui ont ravagé 35 000 hectares selon l’ONG World Wilde Fund (WWF). Les feux se concentrent principalement sur les îles de Rhodes, de Corfou et d’Eubée. Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré mardi 25 juillet 2023 que son pays aura encore devant lui « un été difficile ».
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Un troisième mort annoncé en fin de journée
Cette déclaration intervient alors que les incendies ne sont toujours pas fixés et que le pays enregistre des records de températures. 43 °C sont encore attendus à Athènes mercredi 26 juillet. La journée de ce mardi a été meurtrière. La police a découvert le corps carbonisé d’un homme sur l’île d’Eubée d’après l’AFP. « Le corps de l’homme a été retrouvé carbonisé et une unité de police se rend sur place pour vérifier s’il s’agit d’un berger porté disparu depuis dimanche » quand les feux de forêt se sont déclarés sur l’île d’Eubée (Evia en grec), proche d’Athènes, a précisé Konstantia Dimoglidou, la porte-parole de la police grecque.
Impréparation, manque de moyens matériel et humains
Pus tôt dans l’après-midi, deux secouristes avaient péri dans le crash de leur avion bombardier d’eau type Canadair sur l’île d’Eubée. Ces morts ternissent le bilan des autorités dans cette gestion de crise. Elles subissent de plus en plus de critiques, rappelle Le Monde, pour leur absence d’anticipation des risques liés aux incendies. Les observateurs pointent aussi la désorganisation des secours ainsi que la faiblesse des moyens humains et matériels mis à leur disposition.
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Ce week-end, les pompiers ont organisé la plus importante opération d’évacuation, jamais réalisée en Grèce, sur l’île de Rhodes. Samedi et dimanche, 30 000 personnes ont ainsi été évacuées. Mais les témoignages recueillis démontrent l’impréparation des opérations et le désarroi des touristes et habitants touchés, souvent livrés à eux-mêmes. Ouest-France a ainsi recueilli le témoignage de deux femmes qui ont finalement pu rejoindre l’aéroport de l’île après bien des péripéties et surtout s’être senties abandonnées par les autorités françaises et grecques.
Source: Ouest-France
