Retraites : un député Renaissance, poursuivi par des manifestants, va porter plainte
« Aujourd’hui, je ne peux me rendre sereinement à la rencontre de nos concitoyens à cause d’une poignée d’individus. » Dans un communiqué publié ce lundi midi, le député Renaissance des Bouches-du-Rhône, Jean-Marc Zulesi, annonce son intention de porte plainte après avoir dû plier bagage samedi, face à un groupe de manifestants opposés à la réforme des retraites, lors Fête de la Fraise à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).
Dans les images publiées et largement relayées sur les réseaux sociaux, on voit ainsi le député Jean-Marc Zulesi au milieu des stands face à une dizaine de manifestants lui reprochant d’avoir soutenu la réforme des retraites, dont plusieurs avec des casseroles. « Merci pour les 49.3, merci pour les violences policières », lui lance une manifestante, alors que le député quitte le lieu des festivités, poursuivi sur plusieurs dizaines de mètres par les manifestants.
Le député marcheur Jean Marc Zulesi contraint de partir en courant à la Fête de la Fraise à Salon de Provence, effrayé par le comité d'accueil qui l'attendait #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/G65eehfz9g — Réalité Actuelle (@ReaActuelle) April 23, 2023
« Utiliser une fausse identité pour connaître mon emploi du temps et organiser ce type d’intimidation n’est pas une manifestation, c’est tout simplement du harcèlement », a regretté le député, président de la commission du Développement durable à l’Assemblée nationale, dans un communiqué publié ce lundi midi, sans détailler davantage l’utilisation d’une « fausse identité ». « Empêcher des représentants de la Nation de mener leur mandat est un acte antidémocratique fort », dénonce-t-il aussi, relevant « une volonté de nuire, de toucher les élus afin de gagner en visibilité médiatique ».
Les images de l’acte d’intimidation dont j’ai été la cible ne reflètent qu'une chose : la volonté de ces individus de choisir le harcèlement plutôt que le dialogue.
Empêcher les élus de se rendre sur le terrain et de mener leur mandat est un acte anti-démocratique fort pic.twitter.com/diZAD0gfd1 — Jean-Marc Zulesi (@jmzulesi) April 24, 2023
Source: Le Parisien