Borne et le 49.3 : la Première ministre ne se fait pas d’illusion pour la rentrée et le vote du budget

July 26, 2023
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JULIEN DE ROSA / AFP JULIEN DE ROSA / AFP

POLITIQUE - Bis 49.3. À peine reconduite à la tête d’un gouvernement renouvelé à la marge, Élisabeth Borne s’est projetée sur la rentrée politique ce mercredi 26 juillet, lors d’un entretien diffusé sur BFMTV. Et à l’image de sa première année à Matignon, l’automne s’annonce déjà redoutable… Avec, sans doute, un nouveau 49.3 à l’horizon.

Pour cause, cette saison est celle - comme chaque année - du budget. Un cap, toujours épineux, que la cheffe du gouvernement n’imagine pas passer sans ressortir le fameux article de la Constitution, celui qui lui permet de faire adopter un texte sans le vote de l’Assemblée nationale mais en engageant la responsabilité de son gouvernement. C’est ce qu’elle a fait entendre sur la chaîne d’informations, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

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« Je n’ai aucun état d’âme sur le fait que notre pays a besoin d’un budget. Je suis aussi consciente que pour les oppositions à l’Assemblée nationale voter le budget c’est considérer comme appartenir à la majorité », a-t-elle ainsi fait valoir, presque fataliste sur ce point, « donc je ne pense pas que cette année, pas plus que l’an dernier, les oppositions ne viendront soutenir notre budget. »

Borne et les « outils de la Constitution »

Dans ces conditions, « il y a des outils prévus dans notre Constitution précisément pour que notre pays puisse avoir un budget, ce qui est évidemment indispensable pour son fonctionnement », a encore fait remarquer la cheffe du gouvernement.

Et de préciser, si ce n’était pas assez clair : « je continuerais à prendre mes responsabilités conformément aux outils que la Constitution nous donne. » En d’autres termes, le 49.3, cette arme qu’elle a déjà dégainée à onze reprises et qu’elle peut utiliser comme il le souhaite concernant les textes budgétaires.

Sur le fond, Élisabeth Borne a par ailleurs défendu les choix faits par l’exécutif, loin de dessiner un « budget d’austérité », selon elle, en laissant entendre que le gros des efforts pour réduire le déficit public sera demandé aux ministères.

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« Quand on investit autant pour nos armées, pour nos policiers, pour nos gendarmes, pour la justice, dans la santé, l’éducation, la transition écologique, on ne peut pas parler de budget d’austérité », a-t-elle fait valoir, en expliquant avoir demandé aux membres de son gouvernement de « réfléchir au redéploiement ou aux marges d’économies » possibles sur leurs budgets.

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Source: Le HuffPost