Les grèves et les hausses de salaire pèsent sur les comptes de la SNCF
Par Denis Fainsilber
Publié le 27 juil. 2023 à 18:00 Mis à jour le 27 juil. 2023 à 18:14
A en croire la SNCF, le « plébiscite du train » s'affirme en France depuis la fin de la crise sanitaire, mais cela ne se voit pas vraiment dans ses comptes semestriels. Certes, la demande de billets grandes lignes pour l'été est en avance de 10 % par rapport à 2022, et le groupe qui met en vente 23 millions de sièges en juillet-août devrait battre aisément son record de trafic de l'été 2022, déjouant une consommation des ménages prévue tout juste stable sur l'année.
Mais sous l'effet de multiples éléments adverses, l'opérateur ferroviaire public est plutôt à ranger au premier semestre dans la colonne « peut mieux faire ». En l'espace d'un an, son résultat net a été divisé par six, à 158 millions d'euros contre 928 millions sur janvier-juin 2022, son chiffre d'affaires est stable (-0,1 %) à périmètre et change constants, tandis que son Ebitda est en repli, pour représenter 13,4 % du chiffre d'affaires, contre 14,7 % à la mi-2022, période de la sortie de la crise Omicron.
Source: Les Échos