Avec la crise immobilière, les Français ne sont plus d'humeur à déménager
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DÉCRYPTAGE - L'après Covid et le télétravail ont grandement facilité leur mobilité géographique en 2021 et 2022. Mais alors que la filière du logement se grippe en raison de la hausse des taux d'intérêt, tout est remis en question.
Les mois d'été sont propices à changer de logis, et traditionnellement la moitié des mouvements annuels en France se réalisent entre juin et septembre. C'est la haute saison pour les déménageurs qui doivent satisfaire les desiderata des particuliers et des entreprises, soumis bon gré mal gré au rythme de la rentrée scolaire. Mais après deux années post-Covid exceptionnelles durant lesquelles les Français ont été pris d'une frénésie de changement de décor, le millésime 2023 se présente sous des auspices moins souriants. «On est revenu à des niveaux bien plus calmes. Les plannings ne sont pas tous remplis, et il y a encore des places vides pour la fin août», déplore Olivier Vermorel, le président de la Chambre syndicale du déménagement, qui regroupe 750 entreprises adhérentes.
La pandémie avait eu un double effet, clouant dans un premier temps les citadins dans leur appartement, puis les incitant à envisager d'autres modes d'habitation plus au vert, en dehors des grandes agglomérations. Ils se sont rattrapés en 2021…
Source: Le Figaro
