Retards des TGV en gare de Paris Montparnasse : comment se faire rembourser
Plusieurs milliers de voyageurs vont être éligibles à un dédommagement, après avoir subi des retards de plusieurs heures ce vendredi et ce samedi, à la suite d’une panne géante.
C’est l’unique bonne nouvelle d’un trajet galère : les voyageurs au départ ou à l’arrivée de la gare Montparnasse dont le train a été retardé vendredi ou samedi vont pouvoir se faire rembourser. Survenue vendredi en milieu de journée, une panne géante due à la foudre a en effet créé la pagaille sur les rails d’axe Atlantique, perturbant la circulation des trains pendant plus de 24 heures.
«Pour l'ensemble des voyageurs», SNCF Voyageurs appliquera «les mesures commerciales habituelles» de compensations (garantie G30), a fait savoir le groupe ce samedi, tout en indiquant que des «mesures compensatoires supplémentaires» pourraient s’ajouter. Contactée, la SNCF indique qu’«à ce stade, les réflexions sont toujours en cours» sur la forme que prendront ces mesures supplémentaires. Maigre contrepartie de plusieurs heures d’attente à la gare, dans les trains, parfois au milieu des voies, et ce, en pleine nuit.
La garantie G30 s’applique sur les TGV Inoui et Intercités. SNCF
«Je vous rappelle que vous avez le droit à une compensation et j'espère que vous avez passé un bon voyage en notre compagnie !», lance une voix sibylline dans les haut-parleurs du Paris-Quimper n°8755 censé arriver à 00h32 et finalement arrivée à... 4h07. Avec 3h30 de retard, tous les passagers de ce train pourront prétendre à un remboursement de 75% du prix de leur voyage selon les termes de la Garantie G30 qui «s’applique dès 30 minutes de retard sur les TGV inOui et Intercités», rappelle la SNCF. Pour y prétendre, c’est assez simple : il suffit de se connecter sur le site dédié et de se laisser guider.
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À combien s’élèvent les compensations ?
Et peu importe la cause du retard, l'indemnisation s'applique dans tous les cas, que la perturbation soit imputable au transporteur (panne matérielle, grève) ou pas (intempéries, accident de personne). Quant au montant de la compensation, il «dépend de l'importance du retard à l'arrivée et du train emprunté» et du choix du type de train emprunté. Sur les TGV inOui et Intercités, le dédommagement atteint 25% du prix du billet entre 30 minutes et deux heures de retard à l'arrivée, 50% entre deux et trois heures et à 75% au-delà de trois heures.
Mais attention, pour ceux qui ont voyagé sur un Ouigo, c'est une autre politique de compensation qui s'applique. Les passagers sont indemnisés à hauteur de 25% du montant total du billet (hors options) pour un retard à l'arrivée d'une à deux heures, et de seulement 50% au-delà de deux heures. Un bon d'achat est envoyé automatiquement par mail quelques jours après le voyage, qu’il est ensuite possible de se faire créditer sur un compte bancaire. Et pas de panique pour les retardataires, il est possible de faire une demande de compensation G30 en ligne «dès l'arrivée du train et jusqu'à 90 jours après», précise la SNCF.
Source: Le Figaro