Aurore Bergé et Sarah El Haïry à Branféré : le passe colo devra " rendre la colo accessible "
Beaucoup d’aides ne sont pas demandées par les personnes qui pourraient y être éligibles. Comment éviter cet écueil pour le « passe colo » dont vous avez annoncé la création, jeudi, pour 2024 ? Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles : En en parlant ! C’est vrai qu’il faut rappeler aussi qu’il y a déjà des aides existantes et individualisées auprès de la Caisse d’allocations familiales. L’idée est d’élargir l’aide aux classes moyennes, qui travaillent mais ne peuvent pas partir en vacances. C’est très stigmatisant pour les enfants de n’avoir rien à répondre à la question : « Qu’est-ce que tu as fait pendant les vacances ? ». Le passe colo sera aussi à demander auprès de la Caf. Entre 200 et 300 euros, en fonction du quotient familial, il couvrirait, à Branféré, près de 50 % du coût du séjour. Son rôle est de rendre la colo accessible. La période covid, puis l’inflation, ont mis à mal les structures accueillant des enfants, souvent déjà fragiles. Quel impact estimez-vous que le passe colo peut avoir ?
Aurore Bergé : C’est vrai qu’il y a eu une décrue des séjours en colonies de vacances. Le passe colo est une forme de soutien à ces lieux qui créent de la mixité sociale.
À lire sur le sujet Les ministres Aurore Bergé et Sarah El Haïry dimanche au parc de Branféré Ne risque-t-il pas de se heurter au problème de recrutement d’encadrants ?
Sarah El Haïry, secrétaire d’État à la Biodiversité, précédemment à la Jeunesse et au Service national universel : L’été dernier, des colonies de vacances avaient dû être annulées par manque d’encadrants. Pas cette année. Nous sommes d’ailleurs à +37 % de Bafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur, NDLR) passés. Nous retrouvons le niveau d’avant covid. L’âge pour passer le Bafa a été descendu à 16 ans.
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Source: Le Télégramme
