Nucléaire : Orano, cette entreprise française qui exploite les mines d'uranium au Niger
Orano et le Niger, c'est une histoire vieille de 50 ans. Durant cinq décennies, le groupe, au travers de ses filiales, a exploité deux mines dans le nord du pays : la Somaïr (Société des mines de l'Aïr), depuis 1971, et la Compagnie des mines d'Akokan (Cominak) à compter de 1978. Ce qui lui a permis, en 2021, de produire 2186 tonnes d'uranium. Les gisements de Cominak ont toutefois "cessé toute activité le 31 mars 2021", explique l'ex-Areva sur son site. En cause, l'épuisement des réserves, après avoir produit 75.000 tonnes d'uranium.
Des difficultés liées à l'instabilité dans la région, le groupe en a vu passer. La plus marquante reste celle de septembre 2010. Sept collaborateurs d'Areva, dont cinq Français, sont alors enlevés à Arlit par des hommes armés. Le rapt est revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il faudra attendre octobre 2013 pour que les trois derniers otages français soient libérés.
Depuis, la sécurité des sites d'Orano a été renforcée. Malgré le coup d'État, à ce stade, "aucun changement n'est à signaler, la situation est normale", affirme une porte-parole du groupe à nos confrères du Monde. "Nous maintenons le contact avec les employés sur place", indique-t-il.
Source: TF1 INFO