Terrible nouvelle pour Hervé Renard
Alors qu’à peine arrivé à la tête de l’équipe de France, il s’était plaint de la programmation des matches amicaux, début avril, Hervé Renard peut l’avoir mauvaise.
Hervé Renard n’a pas raté ses grands débuts sur le banc de l’équipe de France. En plus de redonner le sourire à ses joueuses, l’ancien Cannois a également enregistré deux victoires convaincantes face à la Colombie (5-2) et le Canada (2-1) pour ses deux premières sorties dans le costume de sélectionneur.
Pour autant, Hervé Renard s’est fendu d’un petit coup de gueule au terme de cette première séquence sur le banc des Bleues. « Si l’on veut faire avancer le football féminin, qui le mérite, je pense qu’on peut faire mieux de côté des programmations, a-t-il ainsi lancé. Je pense qu’on peut faire mieux de ce côté. On aurait pu jouer jeudi dernier le match contre la Colombie à Clermont, et lundi soir ce match face au Canada. Cela aurait évité d’être en concurrence avec un match de Ligue des champions, notamment une affiche comme Manchester City – Bayern. Il faut réfléchir à tout ça si la dynamique du football féminin veut aller de l’avant. »
Le successeur de Corinne Diacre n’a donc sans doute guère apprécié le choix du stade pour accueillir la finale de Coupe de France entre le PSG et l’Olympique Lyonnais. S’il affichera complet, le Stade de la Source d’Orléans contient moins de 7000 places. Dans le même temps, la finale de Coupe d’Angleterre se jouera à Wembley devant 90 000 places et celle de Coupe d’Allemagne dans le Stade de Cologne et ses 50 000 spectateurs.
Hervé Renard peut également s’inquiéter du manque d’engouement des diffuseurs français pour le football féminin. Car la Coupe du monde qui se déroulera cet été n’est pas la seule compétition à ne pas trouver preneur. Il en est de même des matches des Bleues à partir de la saison prochaine et de la D1 féminine. A tel point que la Fédération française de football a repoussé de huit jours la date de remise des offres des diffuseurs.
Malgré l’intérêt grandissant autour du football féminin, les signaux n’incitent définitivement pas à l’optimisme…
Source: Sports.fr
