" Star Wars : Visions 2 " : l’épisode avec Camille Cottin n’arrive pas par hasard
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SÉRIES TÉLÉ - Disney ne rien au hasard. Et ce mardi 4 mai, date de la mise en ligne sur sa plateforme de streaming Disney+ de la deuxième saison de sa série d’animation Star Wars : Visions, en est une preuve supplémentaire, puisque cette saison 2 arrive le jour de la fête célébrant la saga.
D’abord officieuse, la « Journée Star Wars » a été canonisée par Disney après son rachat de Lucasfilm, en 2013, et s’inspire d’un jeu de mots autour d’une des répliques cultes de la saga : « May the force be with you » (« Que la force soit avec toi », en français). Elle est ainsi devenue « May the fourth be with you » (« Que le 4 mai soit avec toi »). Et est donc célébrée chaque 4 mai à travers le monde, tant par les fans les plus mordus que par Disney, qui en profite pour organiser des opérations promotionnelles à cette date.
« Star Wars, c’est un rêve de gosses pour beaucoup d’entre nous, explique Julien Chheng, le réalisateur français d’un des épisodes de cette nouvelle saison à 20 Minutes. On y a mêlé les combats au sabre laser à des aspects typiquement français comme une espionne à la Mata Hari et une histoire de famille comme les fans de la saga les apprécient. »
Star Wars : Visions est une anthologie de courts-métrages d’animation réinterprétant l’univers imaginé par George Lucas, dans différentes époques. Composée de neuf épisodes d’environ 20 minutes, cette deuxième saison est différente de la première, puisque chaque épisode a été réalisé par différents studios autour du monde dont un en France, le studio La Cachette. La première saison, elle, n’avait convoqué que des studios japonais.
Une histoire inspirée de Joséphine Baker
C’est à La Cachette qu’on doit l’épisode The Spy Dancer de Julien Chheng, co-réalisateur des films Ernest et Célestine ayant aussi travaillé sur Love, Death and Robots, une autre série d’animation à succès sur Netflix. Son court-métrage pour Disney, lui, raconte l’histoire d’une danseuse du nom de Loi’e, qui fait du cabaret depuis que l’Empire a envahi sa planète.
Une histoire inspirée par les espionnes de guerre Mata Hari et Joséphine Baker, également « ancrée dans le patrimoine français, qui évoque l’Occupation », continue le cinéaste qui a fait appel à une actrice française bien connue à l’étranger pour doubler son héroïne : Camille Cottin. Lambert Wilson prête quant à lui sa voix à Jon, un mystérieux officier.
Comme The Spy Dancer, les autres épisodes sont très marqués par le décorum culturel du pays où ils ont été produits. The Bandits of Golak, imaginé par le studio indien 88 Pictures, peut en témoigner. Celui conçu par l’Espagnol El Guiri, aussi. Et que dire du court-métrage confié à Aardman, la société de production spécialisée dans le stop motion et la pâte à modeler à qui l’on doit Chicken Run ou Wallace et Gromit ? Tous sont à retrouver dans leur intégralité sur Disney+, à partir de ce jeudi 4 mai.
In our interview with @Aardman 's #StarWarsVisions director Magdalena Osinska, she explained wanting to explore the… https://t.co/wIgKWukjjk — The Digital Fix (@thedigitalfix) Voir le tweet
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Source: Le HuffPost