Tony Parker, les huissiers débarquent pour saisir les meubles

April 24, 2023
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Si sa carrière NBA l'a mis à l'abri du besoin, Tony Parker n'a pas oublié ses origines modestes et certaines expériences vécues au cours de son enfance.

150 millions de dollars. C’est peu ou prou les gains cumulés par Tony Parker au cours de sa glorieuse carrières NBA, achevée avec quatre bagues de champion. Une somme à laquelle s’ajoutent les revenus nés de ses contrats de sponsoring. Et l’ancien Parisien a également réussi sa reconversion en devenant le patron de l’ASVEL ou en investissant dans un vignoble dans le Vaucluse. Sa fortune s’établirait désormais autour de 200 millions d’euros selon certains sites spécialisés.

L’ancien basketteur peut s’autoriser quelques folies comme l’achat d’un yacht, l’an dernier, pour près de 10 millions d’euros. Pour autant, le natif de Bruges n’a pas oublié ses jeunes années. « Mes parents m’ont toujours éduqué avec l’idée de ne jamais oublier d’où on vient. On a grandi dans un environnement très modeste. Il y a des choses qui te marquent dans ta vie », a-t-il ainsi raconté, samedi, dans l’émission Quelle époque, sur France 2.

ça te laisse des cicatrices

Et TP de donner un exemple très précis. « Par exemple, de voir un huissier venir devant chez chez toi prendre la télé, prendre un meuble. Et ça te laisse des cicatrices. J’avais 9 ans », a-t-il poursuivi, expliquant que ces épreuves lui avaient également servi pour réussir: « ça te marque et cela m’a donné une certaine motivation pour toute ma vie. »

Pour autant, gagner de l’argent n’a pas été un objectif en soi. « Moi, je jouais au basket pour les bonnes raisons », a-t-il expliqué, envoyant un tacle aux jeunes générations: « C’est vrai, c’est dommage de voir des jeunes et que leur première question c’est ‘ça fait quoi d’être riche ?’ ou ‘ça fait quoi d’être connu ?’ Moi, quand je jouais et que je faisais des camps de basket, mes premières questions, c’était ‘comment tu fais ce mouvement ?’, ‘comment tu tires là ?’ Il ne faut pas faire du sport pour les mauvaises raisons. »

Source: Sports.fr