“La Reine Charlotte”, sur Netflix, préquel plus politique de la saga des Bridgerton
Des amours contrariées, des images flamboyantes… Et un propos plus sérieux : dans ce préquel, Shonda Rimes imagine les débuts de la toute première monarque anglaise noire, face au racisme de la société britannique.
« La Reine Charlotte » dépasse le « color blind » pour porter la question du racisme au Royaume-Uni du XIXe siècle. Photo Liam Daniel/Netflix
Par Cécile Marchand Ménard Partage
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Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, épouse du roi George III, fut-elle la première monarque noire de l’histoire du Royaume-Uni ? Si historiennes et historiens peinent à démêler mythe et réalité, Shonda Rimes, elle, a fait son choix. Sa reine Charlotte (Golda Rosheuvel), monarque respectée, adepte sous cape des ragots de la mystérieuse Lady Whistledown, dépeinte avec malice dans La Chronique des Bridgerton, est bel et bien noire… Et désormais, l’héroïne d’un charmant et plus politique préquel à son nom.
Loin de la demeure de la fratrie Bridgerton, particulièrement animée lors de la saison des bals, ce spin-off investit un Buckingham Palace pré-Régence. La jeune reine Charlotte (India Amarteifio, très juste) découvre alors ses nouvelles responsabilités (et les parts d’ombre de son époux), tandis que l’indépendante Lady Danbury étouffe dans un mariage arrangé, et que Violet Bridgerton n’est encore qu’une enfant.
Source: Télérama.fr