Les notes de Sixers
La meilleure période de l’année est enfin arrivée : les Playoffs ! Ce fameux moment où les ambiances se chauffent à blanc, où les défenses se resserrent et où les niveaux de jeu augmentent. C’est également le cas pour la Team Notes, qui a enclenché le mode postseason pour envoyer de la punchline à tour de bras. Vous êtes prêts ? Nous non plus.
Quel match les amis, MAIS QUEL MATCH ! Désolé pour l’heure mais le rédacteur était au match de Victor Wembanyama à l’Accor Arena, avant de retourner dans son Nord natal. Dans le dur pendant très longtemps dans cette partie à l’image de Jayson Tatum, qui a commencé la partie par huit échecs consécutifs (excuse-moi t’aurais pas un 08 ?), les Celtics ont quand même bien failli réaliser le casse du siècle avec un Joe Mazzulla en mode Lester Crest, mais ce sont bien les Sixers qui repartent avec la W et retournent à Boston à égalité 2-2. James Harden est revenu en 2016 et Joel Embiid montre encore pourquoi il est le MVP de la saison. Boston a pourtant bien tenté de remonter son écart (ressenti -75), mais la prolongation a tourné en faveur des Sixers, à 0.5 seconde près, Marcus Smart posait la clim dans la ville de l’amour fraternel. Traduisons tout ça en notes maintenant, vous êtes chauds ?
Pour un récap plus sérieux, c’est par ICI
# Philadelphia Sixers
Joel Embiid (8) : il a tout de même montré pourquoi il était le MVP de cette fichue saison régulière ce soir. Par exemple, un balai Vileda, ça passe beaucoup de temps au sol, mais ça nettoie également en profondeur et rend pas mal de choses bien plus propres. Et si Joel Embiid était un balai Vileda ?
P.J. Tucker (Lvl.25) : le niveau 25, c’est aussi celui auquel Racaillou évolue en Gravalanch. L’homme sans cou a comme d’habitude envoyé des soufflantes (y compris à Joel Embiid), des gnons et des bombinettes dans son corner habituel. P.J. Tucker utilise Destruction. Coup critique, c’est super efficace, Boston est KO.
Tobias Harris (4) : de loin le moins performant du 5 majeur de Philly, Tobias venait sans doute de conduire 8 heures d’affilée sur l’autoroute sans prendre de café.
Tyrese Maxey (6) : peut-être un peu de fatigue pour le Menu Maxey Best Of qui, à force de mettre la nitroglycérine après les céréales, a fini par dévisser au shoot. Toutefois, il est toujours précieux grâce à son énergie en mode lapin Duracell.
James Harden (2016) : cette fois-ci, on ne sait pas dans quel coin James Harden est sorti la veille du match, mais il faut à tout prix faire leaker l’adresse et/ou procéder à un test d’urine. Le Barbu est de retour en mode 2016 et a fracturé la défense des Celtics. Les vrais savent que c’est toujours en sortant la veille qu’on pose un classique en match le lendemain.
De’Anthony Melton (4,5) : aucun tir inscrit, 4 fautes commises. Dans ce match, De’Anthony Melton était face à un QCM de mathématiques un peu trop compliqué.
Georges Niang (5,5) : 3/6 au tir à longue distance pour Georges Niang, 3/6 au tir en général. Dans le jargon Call Of Duty, Georges Niang est plus communément appelé un “putain de campeur”.
Paul Reed (5) : capable de planter un clou avec son petit doigt ou de casser un mur à mains nues, Paul Reed est comme l’iPhone, il a une application pour à peu près tout faire sur un terrain de basket. Même (et surtout) les tâches les plus ingrates.
Doc Rivers (Coach) (5,5) : difficile de croire que cet homme motive James Harden en lui passant des chansons de Gospel. On aurait plutôt misé sur du Niska ou du Gazo, mais tant que ça marche… En tout cas, les traces de freinage des troupes du Doc dans les moments importants sont l’un des plus grands indémodables de notre sport préféré.
# Boston Celtics
Al Horford (6) : il a beau avoir l’âge de porter des pulls col en V, le pivot dominicain a causé de belles frayeurs à Philadelphie, son ancienne équipe, comme personne ne s’en souvient. La petite danse des épaules n’a pas suffi pour Al.
Jayson Tatum (1,667€/L) : soit le prix moyen d’un litre de diesel en France. Jayson Tatum a commencé par un 0/8 et aurait carrément pu louper son lancer de caillou dans le Lac Léman. Mais il s’est peu à peu repris pour permettre à Boston de recoller, et même d’y croire après ce shoot (et cette faute ?) sur le museau de Tyrese Maxey. Mais avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure pour JT…
Jaylen Brown (7,5) : il a commencé le match en mode Corneille en portant toute son équipe sur ses épaules et en étant le seul joueur habillé en vert qui parvenait à balancer le rond orange dans le truc en forme d’anneau. Il a ensuite enfin reçu un peu plus d’aide de ses coéquipiers, malheureusement insuffisant pour l’homme des premiers quart-temps. Son match est malheureusement terni par son erreur défensive sur la dernière possession.
Derrick White (5,5) : un apport toujours aussi propre des deux côtés du parquet et une combativité qui donne mal au crâne à tout le monde, y compris à lui-même. Faut dire que dans un front pareil, le Doliprane doit salement galérer à trouver la douleur.
Marcus Smart (0,5s) : soit le temps qu’il aurait fallu à cette prolongation pour en faire le héros du Massachusetts. Malheureusement, au basket, une prolongation dure seulement 5 minutes, et il a donc manqué une demi-seconde à Marcus pour être l’homme de la soirée. Le décalage horaire sans aucun doute, faut pas chercher midi à quatorze heures.
Grant Williams (4) : avec un seul tir inscrit au cours de ce match, Grant Williams a donc converti autant de tentatives qu’il ne lui reste de chicots après le piétinage en règle de Joel Embiid au Game 4.
Malcolm Brogdon (7) : il a été celui qui a tenté de prendre le jeu à son compte lorsque les C’s étaient moribonds. En voyant que tous ses gars jouaient comme son frère Dewey, le ROY 2017 a failli assassiner les 76ers sur ses shoots de loin. Malheureusement, le Père Noël avait bien une barbe ce soir.
Robert Williams III (5,5) : sa défense est toujours aussi importante, et son énergie toujours aussi débordante. Robert Williams est un Powerade.
Joe Mazzulla (Coach) (4,5) : important de se détendre après n’avoir rien fichu de la soirée, telle a dû être la pensée de Joe Mazzulla au moment de (ne pas) prendre son ultime temps-mort lors de la dernière possession de la prolongation. Une belle cartouche de vendangée.
Score final : 116 à 115 pour les Sixers après 5 minutes de rab. Tout est à refaire pour les Celtics, qui avaient l’occasion de faire le break et qui devront se remobiliser pour espérer l’emporter. Du côté des Sixers, les stars répondent présent, et c’est tout ce qu’ils espèrent. Rendez-vous dans la nuit de mardi à mercredi pour un Game 5 où tous les scénarios sont permis.
Source: TrashTalk