La Bourse de Paris clôture cette séance très calme sur une note stable

May 08, 2023
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Par La Rédaction d'Investir

Publié le 8 mai 2023 à 17:40

Ni la dégradation surprise du moral des investisseurs de la zone euro en mai, ni l’annonce d’une baisse plus forte que prévu de la production industrielle allemande en mars n’ont eu d’impact sur la Bourse de Paris, complètement amorphe. Le Cac 40 clôture sur une note stable (+0,11% à 7.440,91 points), dans de très faibles volumes d’échanges (2,1 milliards d’euros), en ce jour férié mais pas chômé sur les marchés financiers. Au plus haut de la séance, l’indice a grapillé 0,3%, au plus bas, il a perdu 0,2%.

ArcelorMittal, qui avait décroché de plus de 5% jeudi en réaction à la publication de ses comptes du premier trimestre, a poursuivi son rebond en progressant de 2%. En revanche, Teleperformance (-3%) a continué de corriger.

L’activité a été d’autant plus faible que les investisseurs britanniques étaient en congés exceptionnel aujourd’hui, dans le prolongement des festivités du couronnement du roi Charles III.

Et l’ouverture, à 15h30, des marchés américains, n’a pas sorti le Cac 40 de sa torpeur puisqu’aux Etats-Unis, non plus, il ne se passe rien en Bourse. Le S&P 500 glisse de 0,11%.

Il semble que les boursiers ne souhaitent pas prendre de risque avant que ne soient publiés, à partir de mercredi, les derniers chiffres de l'inflation en Allemagne, en Chine et aux Etats-Unis.

Le gouverneur néerlandais de la Banque centrale européenne, Klaas Knot, estime que la BCE devra relever davantage ses taux pour venir à bout de l’inflation, elle qui a porté, jeudi dernier, son taux de refinancement à 3,75% (+25 points de base) et son taux de dépôt à 3,25%. La veille, la Réserve fédérale américaine avait remonté son taux directeur au-delà des 5%, à 5,25%. Ce jeudi, la Banque d’Angleterre rendra, à son tour, son verdict monétaire.

Demain, le plafond de le dette américaine sera au centre de l’attention alors que les leaders démocrates et républicains vont se rencontrer et tenter de s’entendre pour le relever et ainsi éviter à la première économie mondiale un défaut de paiement, au plus tard, cet été. Joe Biden a invité, à la Maison Blanche, le président républicain de la chambre des représentants, Kevin McCarthy, le leader démocrate de la chambre, Hakeem Jeffries, le leader de la majorité au sénat, Chuck Schumer, et le leader républicain, Mitch McConnell.

La sécrétaire au Trésor, Janet Yellen, a indiqué la semaine dernière que, selon ses calculs, le gouvernement américain serait à court d’argent pour payer ses factures dès le 1er juin, soit presque deux mois plus tôt que ce à quoi s’attendaient les économistes de chez Goldman Sachs.

Source: Investir