Maignan, gros couac confirmé
Titulaire à l'AC Milan comme en équipe de France, Mike Maignan est l'une des valeurs montantes du football français. Un talent que le PSG n'a pas su conserver. De quoi irriter Bernard Lama.
Les deux hommes ont de nombreux points communs et lorsque Bernard Lama évoque Mike Maignan, il est donc intéressant de l’écouter. L’ancien gardien du Paris Saint-Germain a depuis longtemps un œil sur celui qui est aujourd’hui le portier numéro un de l’équipe de France. Un homme dont il a rapidement décelé le talent, à l’inverse d’un PSG qui a préféré s’en séparer à l’été 2015. Pourtant formé à Paris, Mike Maignan n’a donc pas eu la confiance de son club au moment de passer à l’étage supérieur. Un fait qui n’est pas unique pour des Titis parisiens souvent forcés d’aller chercher du temps de jeu ailleurs. Dans le cas du joueur de l’AC Milan, Bernard Lama a un avis très tranché.
Pour le champion du monde 1998, le gros couac que représente la vente de Mike Maignan à Lille est une véritable erreur du PSG. Avec en plus une manière de faire qu’il a déploré mardi dans les colonnes de L’Équipe. « Le PSG l’a presque foutu dehors, comme il l’a fait avec d’autres. On se demande où est la politique du club. Ils auraient dû le prêter à Lille, faire comme le Bayern avec Alexander Nübel (prêté à Monaco) et voir ensuite ce que ça donne, comme pour Alphonse Areola. Et si le gars sort du lot, on le récupère au lieu d’aller acheter un gardien et se plante. Au Milan, il a performé illico. »
Regrets parisiens
À l’instar d’un Kingsley Coman, d’un Adrien Rabiot, d’un Christopher Nkunku et de nombreux autres jeunes formés à Paris, Mike Maignan est donc parti, contraint et forcé, trouver du temps de jeu et faire le bonheur d’une autre équipe. Et si le PSG a finalement réussi une bonne pioche quelques années plus tard en s’offrant les services de Keylor Navas, il peut regretter aujourd’hui de ne pas avoir dans ses rangs le meilleur gardien tricolore, mais également l’un des tout meilleurs du monde actuellement.
Source: Sports.fr
