"Je suis son copain, j'essaie juste d'être utile": Fabien Galthié se confie sur la récidive de cancer de Matthieu Lartot
LE SCAN SPORT - Le sélectionneur du XV de France a apporté son soutien public au journaliste de France Télévisions, qui doit se faire amputer la jambe droite en juin prochain.
L'annonce de la prochaine amputation de la jambe droite de Matthieu Lartot, commentateur rugby sur France Télévisions, a ému bon nombre de téléspectateurs ces derniers jours. Dans le monde de l'ovalie également, cette information a été énormément commentée. Très proche du journaliste, qui officie également à la présentation de Stade 2, Fabien Galthié s'est livré dans le Parisien ce mardi.
« J'essaie, à ma petite échelle, d'être un peu utile, a consenti à nos confrères le sélectionneur du XV de France au sujet d'un homme qu'il a côtoyé durant quatorze ans lorsqu'il occupait la fonction de consultant pour France Télévisions. Il s'est confié après le Tournoi des Six Nations, sur l'un de ces moments où l'on prend le temps de se retrouver. J'ai écouté avant tout. J'ai beaucoup pensé à lui, et je pense encore beaucoup à lui. Je pense à sa famille et à ses parents que je connais bien. Il faut garder de la pudeur sur ce qu'on peut dire à l'extérieur dans ces moments. »
« J'ai l'impression qu'il est prêt pour ce combat mais qu'il a de la peine pour ses proches qui vont traverser ces épreuves. Moi, je suis son copain. Et j'essaie juste d'être un peu utile » Fabien Galthié dans Le Parisien
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Proche du journaliste depuis leur collaboration sur les matches du XV de France et de la Coupe d'Europe, même s'il a dû prendre ses distances en raison de sa fonction à la tête des Bleus, Fabien Galthié, ému et touché, en dit un peu plus sur la récidive de cancer de Matthieu Lartot, qui doit se faire amputer de la jambe droite en juin prochain.
« Je voyais bien qu'il n'était pas souriant, mais j'ai dû prendre mes distances de par ma fonction, et je ne voyage pas avec lui, donc je n'étais pas aussi proche qu'avant, ajuste-t-il sans en rajouter. Tout ce qui peut aider l'esprit est très important dans cette situation. J'ai l'impression qu'il est prêt pour ce combat mais qu'il a de la peine pour ses proches qui vont traverser ces épreuves. Moi, je suis son copain. Et j'essaie juste d'être un peu utile. »
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Source: Le Figaro