Des chatons torturés par des ados sur Snapchat, une enquête ouverte à Évreux

May 12, 2023
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Le parquet d’Évreux a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête après la diffusion sur le réseau Snapchat d’une vidéo où deux adolescents se filment en train de maltraiter des chatons, semblant tuer l’un d’eux après l’avoir lancé contre un arbre.

Le procureur de la République d’Évreux, Rémi Coutin, a réagi à un signalement adressé par l’association Stéphane Lamart pour la défense des animaux qui avait vu cette vidéo.

« Mon parquet a reçu (jeudi) ce signalement de l’association. Nous avons aussitôt demandé aux services de gendarmerie d’ouvrir une enquête. Les investigations viennent donc de débuter, et je ne suis pas en mesure de confirmer ou non le contenu de la vidéo en question », a précisé Rémi Coutin. « Je communiquerai à l’issue de l’enquête, une fois les suites judiciaires connues », a-t-il ajouté.

2 adolescents se filment sur #Snapchat en torturant deux #chatons.

Sur cette vidéo, on constate qu'un jeune tient un chaton dans la main avant de le projeter violemment contre un arbre. Le chaton rebondit contre l'arbre et atterrit inerte au sol.

Puis, on constate que le même… pic.twitter.com/503LiVD992 — Association Stéphane Lamart (@StephaneLAMART) May 11, 2023

Selon l’association Stéphane Lamart, la vidéo diffusée sur Snapchat montre « deux jeunes hommes, élèves en classe de 4e dans un collège du département de l’Eure, qui ont pu être identifiés grâce à la vidéo, se filmant en train de tuer des chatons. »

« Le chaton atterrit inerte au sol »

« On peut entendre celui qui filme dire à son camarade de bien viser. On constate alors que l’autre jeune tient un chaton dans la main avant de le projeter violemment contre un arbre. Le chaton rebondit contre l’arbre et atterrit inerte au sol. Les deux garçons rigolent en voyant le cadavre du chat et le laissent pour mort au pied de l’arbre », décrit l’association.

Un second chaton paraît subir ensuite un sort similaire après avoir été lancé « extrêmement haut » dans les airs.

Source: Le Parisien