" Plush " : Kev Adams assure ne pas " être le cerveau " d’une " arnaque " après la polémique

April 25, 2023
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ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

CINEMA - Kev adams sort du silence pour se défendre. Depuis lundi 23 avril, l’humoriste est au cœur du scandale lié au film d’animation Plush. Ce dernier, présenté en 2022 comme un projet de film d’animation en financement participatif porté médiatiquement par l’acteur révélé dans Soda, Kev Adams, serait désormais une boîte vide. Et des centaines de personnes ont perdu de l’argent, comme le décrit une enquête de Médiapart.

Sur les réseaux sociaux, l’acteur s’est défendu d’être le « cerveau » d’une quelconque « opération ou arnaque » et assure avoir simplement « exercé (s)on métier »

Pour mettre les choses au clair. https://t.co/x0YsWZqkp0 — Kev Adams (@kevadamsss) Voir le tweet

« Les amis, je n’ai pas l’habitude de répondre aux polémiques. Mais là, vue l’ampleur, il me paraît important de mettre les choses au clair. J’ai été contacté en 2021 au sujet d’un projet de long métrage d’animation participatif. L’idée était simple : je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et en faire la promotion. Autrement dit : exercer mon métier. C’EST TOUT », écrit-il dans un long texte diffusé notamment sur Twitter.

L’humoriste assure s’être « assuré du sérieux du projet » et avoir longuement parlé avec les studios qui étaient censés produire et réaliser le film. « J’étais en confiance, entouré de professionnels. J’ai compris par la suite que leur projet était trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma », se justifie-t-il, précisant que, de fait, il s’est lui-même « engagé pour rien » et qu’il n’a reçu aucune rémunération pour cela.

1250 euros le NFT d’ours

Publiée dimanche 23 avril, l’enquête de Médiapart dévoile comment près de 770 personnes, qui avaient choisi de participer au financement du long-métrage en achetant un NFT d’ours vedettes du film pour 1250 euros, ont perdu une grande partie de leur argent investi. Plus d’un an après le lancement du projet, la production du film est au point mort et l’entreprise qui devait le faire ne donne plus de nouvelles, alors que le film devait initialement sortir en salle à l’hiver 2023.

Le projet avait au départ de quoi séduire : financer soi-même un film d’animation avec un casting composé entre autres de Kev Adams, Éric Judor, Audrey Lamy, Camille Lellouche, Gérard Darmon, ou le chanteur Gims.

La seule contrepartie demandée par Kev Adams et « Fabi », un homme déguisé en nounours avec qui l’humoriste avait présenté le projet en milieu d’année 2022 : acheter l’une des 50 images d’oursons stars du film sous forme de NFT (ces certificats numériques de propriété permettant d’obtenir une image achetable en cryptomonnaie et authentifiée sur une « blockchain »).

« Je regrette que des personnes se sentent lésées »

Vendues à 1250 euros le NFT, ces images devaient permettre de financer le film grâce à 60 millions d’euros de budget. Le projet Plush reposait en effet sur la vente de... 50 000 NFT. En contrepartie, le nom de chaque acheteur et « co-producteur » devait être présent au générique de fin, avec la promesse que tous ces acheteurs de NFT allaient toucher 80 % des profits du film au box-office. Sans compter une participation dans l’élaboration du scénario.

Avec 7,5 millions d’abonnés rien que sur Instagram, la promotion de Plush réalisée par Kev Adams n’avait pas eu de mal à trouver une audience pour mettre en avant le projet de son ami. « Je soutiens ça car j’aurais aucun mal à dire à ma propre famille d’en acheter, c’est loin d’être une arnaque », promettait même l’acteur.

Aujourd’hui, Kev Adams dit regretter « que des personnes se sentent aujourd’hui lésées ou trahies », mais que « contrairement à ce que certains articles font croire » , il n’est pas l’instigateur de tout cela. « J’ai juste accepté de prêter ma voix à un film d’animation. Et je me retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique qui remet en cause mon intégrité et mon honnêteté vis-à-vis de mon public », déplore l’acteur.

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Source: Le HuffPost