Lyon : " Des mots inventés " un examen de droit " illisible " rédigé en écriture inclusive suscite la controverse

May 14, 2023
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Le sujet d’examen, donné mercredi aux étudiants en licence de droit de l’université Lyon-2, suscite la controverse. En cause : le texte rédigé en écriture inclusive, dans lequel les mots « ils », « tous », « reconnus » ou « professionnels » ont été remplacés par « als », « touz », « reconnux » et « professionaels ». Pour ce sujet, l’enseignant proposait également à ses élèves de « répondre en français standard ou inclusif avec la forme d’inclusivité » qu’ils maîtrisent.

Sur son compte Twitter, le syndicat de droite UNI, à l’origine de ces révélations, dénonce une « propagande du wok » et déplore que « certains mots soient inventés sous prétexte d’inclusivité ».

🚨 Voici un sujet donné aux étudiants de droit, à Lyon 2.

Ceux-ci sont ainsi incités à écrire en écriture inclusive. Pire encore: sous prétexte d'inclusivité, certains mots sont inventés !

Les sujets d'examen ne doivent pas être le lieu de la propagande woke ! pic.twitter.com/rH6QyLpl5T — UNI Lyon (@LyonUni) May 10, 2023 L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires J‘ACCEPTE Et pour mieux rémunérer 20 Minutes, n'hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour un jour uniquement, via notre bouton "J‘accepte pour aujourd‘hui" dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.

« C’est un sujet illisible pour les étudiants. Comment voulez-vous comprendre la problématique de droit, ce que demande dans le fond le professeur, si à côté vous devez passer votre temps à traduire » s’est agacé Barthélémy Cayre-Bideau, l’un des responsables du syndicat interrogé par BFM Lyon.

« Les enseignants et enseignantes sont entièrement libres quant au sujet d’examens et à leur formulation »

Par le biais d’un communiqué, l’université Lyon-2 a répondu que « dans l’enseignement général, les enseignants et enseignantes sont entièrement libres quant au sujet d’examens et à leur formulation ». « L’université n’exerce donc aucun contrôle sur les sujets, pas plus que sur le contenu pédagogique des enseignements », ajoute-t-elle.

Si une coquille dans la date de l’examen pouvait faire croire qu’il s’agissait d’un examen datant de l’an dernier, l’établissement a par ailleurs confirmé auprès du Progrès son authenticité. Précisant encore qu’il pourrait intervenir « uniquement dans les cas où des propos diffamatoires, injurieux ou discriminatoires seraient tenus ». « Ce n’est pas le cas ici », conclut l’université.

Source: 20 Minutes