Joe Biden se présente à l’élection présidentielle américaine de 2024
JIM WATSON / AFP JIM WATSON / AFP
ÉTATS-UNIS - Le suspense touche à sa fin. Joe Biden a annoncé ce mardi 25 avril qu’il briguait un second mandat à la tête des États-Unis, balayant les inquiétudes exprimées sur son âge.
Depuis une semaine, le tout Washington bruissait de rumeurs autour de cette candidature - un secret de Polichinelle - qui a été officialisée par vidéo sur ses réseaux sociaux et YouTube, comme en 2019.
« Je suis candidat à ma réélection », affirme ainsi le président américain dans son message vidéo de trois minutes (à voir ci-dessous), s’ouvrant sur des images de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. « Finissons le travail », dit-il encore, en insistant sur le combat toujours en cours selon lui pour la liberté et la démocratie.
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La date de ce 25 avril est loin d’être anodine : elle marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de la dernière entrée en campagne du démocrate, lorsqu’il s’était lancé dans une bataille pour l’« âme de l’Amérique », et avait privé Donald Trump d’un second mandat.
Depuis le début de l’année, Joe Biden martèle sa volonté de rendre sa « dignité » à l’Amérique populaire « oubliée », perturbée par la mondialisation, que Donald Trump a su en partie séduire.
Le locataire de la Maison Blanche peut penser qu’il a les statistiques avec lui : les présidents américains se représentent généralement, et ils sont le plus souvent réélus.
Mais Joe Biden, de par son âge, défie les précédents historiques. S’il est réélu, il achèverait son second mandat à l’âge de 86 ans.
Mettre en avant sa personnalité bonhomme
En novembre 2021 puis en février 2023, le dirigeant s’est soumis à des bilans de santé qui ont conclu qu’il était en « bonne santé ».
Mais lui qui est déjà enclin aux gaffes et dont l’allure est incontestablement marquée par les ans, s’expose à une recrudescence d’attaques des républicains sur son acuité mentale.
Joe Biden affiche toutefois une endurance peu commune, jonglant entre crises internationales et grandes réformes.
Son déplacement à Kiev, une initiative inouïe pour le chef d’Etat entouré du plus strict dispositif de sécurité du monde, a rappelé de manière spectaculaire son rôle d’architecte de la riposte occidentale après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Il a aussi bien noté que, selon les sondages, la candidature de son prédécesseur Donald Trump, 76 ans et inculpé par un tribunal de New York, n’enthousiasme pas plus que la sienne.
Le démocrate estime donc que s’il a battu une fois son prédécesseur républicain, figure clivante par excellence, il peut y arriver à nouveau en mettant en avant sa personnalité bonhomme et son programme rassembleur.
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Source: Le HuffPost