Dix ans du mariage pour tous, en direct : " Les associations LGBT et la gauche ont sous-estimé l’ampleur qu’allait prendre l’opposition à l’égalité des droits "

May 17, 2023
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Bonjour, je ne sais pas si ces psychanlystes ont tous évolué depuis, mais la réalité des études scientifiques au sujet de l’homoparentalité devrait en tout cas les pousser à revoir leur jugement. Comme l’explique dans mon livre le professeur de psychologie Alain Ducousso-Lacaze, qui a coordonné la plus importante étude française sur la question, les enfants issus de familles homoparentales « ne vont ni mieux, ni moins bien » que ceux d’autres familles. Cela a fait l’objet de nombreuses études depuis de nombreuses d’années, qui montrent par ailleurs qu’un enfant n’a pas besoin de « figure paternelle » pour se structurer, et que des figures dites masculines existeront de toute façon dans son entourage, à travers les oncles, les grands-pères, les cousins... L’argument autour de la nécessité d’avoir un père et une mère pour « l’intérêt de l’enfant » est par ailleurs assez ironique quand on sait que les pères, et les hommes de manière générale, représentent 83 % des auteurs mis en cause pour violence intrafamiliales.

Source: Le Monde