MotoGP, Pecco Bagnaia le reconnait : "sans les courses de sprint je serais loin derrière au championnat"
MotoGP, Pecco Bagnaia le reconnait : « sans les courses de sprint je serais loin derrière au championnat »
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La théorie l’avait promis et, après cinq Grands Prix, la pratique le prouve, ce qui n’a pas échappé à un Pecco Bagnaia qui en est le grand bénéficiaire : oui, la course Sprint a fondamentalement changé la physionomie de la course au titre. Car sans cette compétition du samedi, les affaires de l’officiel Ducati face à son collègue de marque mais aussi rival déclaré au championnat Marco Bezzecchi serait bien moins reluisante…
Pecco Bagnaia a fait ses calculs et il en est logiquement arrivé au constat que, sans les demi-points attribués le samedi par rapport à ceux, entiers, à prendre le dimanche, il serait en crise. Ce nouveau format des Grands Prix lui sauve la mise. En effet, à ce stade de la saison, soit après cinq manches jouées, le Champion du Monde a remporté deux Grands Prix dominicaux et a dû abandonner durant les trois autres sur chute. Il n’a donc marqué que 50 points alors qu’il en compte 94 au compteur. Les 44 autres viennent des Sprints du samedi.
Pendant ce temps, Marco Bezzecchi, qui le talonne de seulement un point au classement général provisoire, a scoré 76 unités durant le seul dimanche. Le compte est bon : dans la version traditionnelle de la saison, le résultat serait de 76 à 50 en faveur du pilote Ducati satellite de la VR46. Vu comme ça, il ne faut pas s’étonner d’entendre Pecco Bagnaia regretter le temps béni du pilote d’usine mieux armé que son homologue dans une écurie privée…
Pecco Bagnaia : « j’ai vraiment de la chance en ce moment qu’il y ait des courses Sprint »
Sur motorsport-total, Pecco Bagnaia déclare : « les courses Sprint aident certainement, car sans elles, je serais loin derrière ». Il ajoute : « ce qui m’énerve vraiment c’est que nous sommes toujours au top, toujours ! Nous sommes toujours parmi les plus rapides, nous avons toujours le meilleur rythme de course. Mais je ne mène le championnat que d’un point ».
« Bien sûr, j’ai chuté en Argentine, à Austin et au Mans. J’ai vraiment de la chance en ce moment qu’il y ait des courses de sprint. Sinon, je serais déjà loin derrière » répète-t-il en précisant même : « je pourrais déjà avoir 70 points de plus sans mes abandons ». Alors avant le Grand Prix d’Italie qui aura lieu dans un peu moins d’un mois, il compte tout étudier pour mener une action corrective… « Pendant cette pause, je veux tout mieux comprendre, car chaque fois que je gère ou que j’attends, je fais une erreur ou je tombe. Il faut comprendre ça ».
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Source: Media Service