Guerre en Ukraine : Kiev dénonce " un nouveau crime de guerre " à Koupiansk et rapatrie ses ressortissants du Soudan
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
Il s’insurge contre un « nouveau crime de guerre ». Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi une attaque russe « barbare » sur un musée de Koupiansk, dans le nord-est de l’Ukraine, qui a fait au moins un mort et dix blessés.
« A ce stade, nous avons été informés du décès d’un employé du musée et de dix blessés », a déclaré le président ukrainien sur Telegram, fustigeant les Russes qui « tuent des Ukrainiens avec des méthodes absolument barbares ». « Il y a encore des gens sous les décombres », a-t-il précisé. « Tous les coupables de ces crimes de guerre seront certainement traduits en justice et ce sera sans pitié », a encore cinglé le président ukrainien.
La phrase du jour
Un cirque hypocrite complet. Lavrov préside le Conseil de sécurité de l’ONU justifiant la guerre, les massacres, la destruction totale… »
Tels sont les mots de Mykhaïlo Podoliak. Dans un tweet, le conseiller de Volodymyr Zelensky a dénoncé avec fermeté la venue du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l’ONU. Lundi, le ministre russe a présidé un Conseil de sécurité à New York portant sur la « défense des principes » de la Charte de l’ONU. L’authenticité du tweet de Mykhaïlo Podoliak a été confirmée à l’AFP par une source au sein de la présidence ukrainienne.
Le chiffre du jour
138. Comme le nombre de personnes évacuées par l’Ukraine du Soudan. 87 de ses ressortissants figurent parmi ce contingent. Face au violent conflit qui a éclaté la semaine dernière, la France, les Etats-Unis et de nombreux pays ont organisé en urgence l’évacuation de leurs ressortissants.
La tendance du jour
Ils sont rentrés d’Ukraine avec un arsenal. Deux militants d’ultradroite, interpellés samedi à Paris avec des armes de guerre à leur retour d’Ukraine, ont été condamnés lundi à 15 mois d’emprisonnement dont neuf avec sursis. Les deux hommes ont été jugés pour transport et détention d’armes lors d’une audience de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité. Outre les peines de prison, ils ont écopé d’une interdiction de détenir une arme soumise à autorisation pendant cinq ans.
Ils étaient fichés pour atteinte à la sûreté du territoire et étaient à ce titre surveillés par la DGSI, ont confirmé deux sources proches du dossier, comme l’indique Le Parisien. La DGSI a recensé, selon une source policière, 400 Français partis combattre en Ukraine dont une trentaine d’entre eux connus pour appartenir à l’ultradroite.
Source: 20 Minutes