Hervé Renard et les Bleues, "guerre des nerfs" confirmée
Hervé Renard et les Bleues disputent la Coupe du monde 2023 (20 juillet-20 août). Une compétition qui n'a toujours pas trouvé de diffuseur en France. Une guerre des nerfs se poursuit.
Il reste encore deux mois pour trouver une solution. A soixante jours du début de la Coupe du monde féminine de football, la FIFA et les chaînes de télévisions de plusieurs pays européens n’ont toujours pas trouvé d’accord financier pour permettre la diffusion de la compétition phare prévue du 20 juillet au 20 août 2023. Tandis que l’instance du football mondiale souhaite toujours en obtenir un maximum, les chaînes estiment quant à elle que les exigences de leur interlocuteur sont par trop éloignées de la réalité économique. Le blocage se poursuit.
L’information a été confirmée par Le Monde qui en a profité pour donner de nouveaux chiffres. Il y a quinze jours encore, la FIFA parlait de droits de diffusion tournant autour de vingt millions. Aujourd’hui, le média explique que le président Gianni Infantino a revu ses ambitions à la baisse et demande entre huit et dix millions d’euros. Toujours trop cher pour les chaînes qui sont de leur côté prêtes à mettre de deux à quatre millions d’euros sur la table.
Renard vise la FIFA
De son côté, Hervé Renard a choisi son camp. Il y a quelques jours, le sélectionneur des Bleues a chargé la FIFA sur l’antenne de beIN Sports. « Ce n’est pas un problème de diffuseurs, c’est un problème de la FIFA qui est trop demandeuse au niveau des droits. Mais je suis sûr qu’un consensus va être trouvé. C’est un peu le jeu du chat et de la souris pour le moment. J’espère que chacun va y mettre du sien parce qu’il faut absolument que cette Coupe du monde soit retransmise en France. »
La « guerre des nerfs » évoquée par Le Monde se poursuit donc en même temps que les discussions avancent très lentement. Si Gianni Infantino a un temps menacé de ne pas diffuser la compétition dans les pays dont les diffuseurs refusent de payer le prix demandé, il pourrait pour l’heure peu probable de voir le patron de la FIFA s’asseoir sur plusieurs millions d’euros. Même s’il ne s’agit « que » de deux ou quatre.
Source: Sports.fr