Un squat évacué "dans le calme et la dignité" à Nice ce mardi matin
L’évacuation d’un squat a commencé ce mardi 23 mai 2023 au petit matin dans le quartier du port de Nice.
Le bâtiment communal qui hébergeait jadis une annexe du tribunal administratif de Nice, avenue Jean-Lorrain, était occupé illégalement depuis plusieurs mois par une trentaine de personnes.
Le maire de Nice Christian Estrosi avait d’ailleurs, le 1er février, dénoncé la situation et demandé au législateur de conférer aux maires un champ d’action plus large.
"Un bâtiment communal situé avenue Jean Lorrain à Nice est actuellement occupé illégalement par une trentaine de personnes originaires des pays de l’Est. Immédiatement, une fois les faits constatés, nous avons alerté les services de l’Etat sur ce squat et sur les conditions de vie inacceptables de ces personnes. (…) Pour le Maire que je suis, mettre fin à un squat sur l’espace public constitue un véritable parcours du combattant. (…) Les pouvoirs des maires doivent être nécessairement renforcés pour agir efficacement et rapidement contre ces occupations illégales et éviter les nuisances pour les riverains, premiers concernés par ces situations. Il est urgent de légiférer sur le sujet et de simplifier les procédures pour permettre aux maires de disposer du concours de la police nationale et ainsi mettre fin à ces situations inadmissibles."
L’évacuation, en présence du premier adjoint au maire Anthony Borré, a débuté à 6 heures et s’est déroulée "dans le calme et la dignité", selon le bras droit de Christian Estrosi. Photo B.G..
L’évacuation, en présence du premier adjoint au maire Anthony Borré, a débuté à 6 heures et s’est déroulée "dans le calme et la dignité", selon le bras droit de Christian Estrosi.
Parmi les squatteurs figuraient "des ressortissants européens et d’autres extra-européens".
L’évacuation, en présence du premier adjoint au maire Anthony Borré, a débuté à 6 heures et s’est déroulée "dans le calme et la dignité", selon le bras droit de Christian Estrosi. Photo B.G..
Une vingtaine d’entre eux ont été conduits au commissariat Auvare pour des vérifications d’identité.
À cette heure, on ignore encore ce qu’il va advenir des personnes évacuées. C’est à l’Etat qu’il reviendra d’en décider.
Source: Nice matin