HelloFresh sponsorise une vidéo de Léo Grasset, accusé de viol, puis présente ses excuses
Montage photo Montage photo
INTERNET - Un partenariat qui fait polémique. Mardi 22 mai, le journaliste Vincent Manilève a repéré et partagé sur Twitter le partenariat entre HelloFresh, marque de kits de repas à domicile, et le youtubeur Léo Grasset.
S’il est connu pour sa chaîne de vulgarisation scientifique, « DirtyBiology », il fait aussi l’objet depuis novembre 2022, d’accusations de viol. À cette époque, Mediapart avait aussi révélé qu’il était déjà visé par une enquête pour harcèlement sexuel.
Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.
Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :
La vidéo (dont un extrait est visible ci-dessus) a soulevé des nombreuses critiques des internautes. Depuis, la marque a présenté ses excuses et mis fin à son partenariat avec Léo Grasset. « Nous prenons ce sujet très au sérieux et avons donc mis fin à notre partenariat avec Léo Grasset, et ce dès aujourd’hui », déclare le porte-parole de HelloFresh à Tech&Co. L’entreprise explique « un manque de vigilance » et assure revoir son processus de sélection d’influenceurs. La vidéo n’est plus disponible sur la chaîne Youtube de Léo Grasset.
L’enquête fait suite à une plainte déposée par la youtubeuse Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage », pour « harcèlement sexuel ». Toujours selon Mediapart, quatre autres femmes font état de « problèmes de respect de leur consentement », mais également d’« emprise ». Aucune n’a toutefois pour intention de porter plainte.
Jusqu’à présent Léo Grasset a toujours nié les faits. Il avait même publié une vidéo intitulée Ma réponse à Mediapart dans laquelle il dénonçait l’article du média d’investigation, qui livrait selon lui portrait « toxique » et à charge contre sa personne.
À voir également sur Le HuffPost :
Source: Le HuffPost