ABBA écarte toute reformation pour l’Eurovision 2024 en Suède
Le groupe ABBA, au musée Madame Tussauds de Londres, en octobre 2012. ADRIAN DENNIS/AFP
Déception pour les fans d’ABBA : le groupe de disco suédois ne se reformera pas en 2024 sur la scène de l’Eurovision, cinquante ans après sa victoire, alors que le célèbre concours aura lieu dans son pays.
« Je ne le veux pas. Et si je ne le veux pas, les autres ne le feront pas. C’est la même chose pour tous les quatre. Si l’un dit non, alors c’est non », a affirmé Benny Andersson, jeudi 25 mai, lors d’un entretien au magazine Newsnight, qui sera diffusé pendant la soirée sur la BBC. Il n’y a « aucune chance » qu’ABBA chante en 2024 ou même fasse une apparition sur scène, lâche-t-il dans des extraits de cette interview, publiés en amont par la chaîne britannique.
« Nous pouvons célébrer les 50 ans d’ABBA sans être sur scène », abonde son comparse Bjorn Ulvaeus, mettant fin aux spéculations qui circulaient depuis la victoire à l’Eurovision de la chanteuse suédoise Loreen, le 13 mai, avec le titre Tattoo.
Un spectacle en hologramme à Londres
Comme le veut le règlement du concours, le pays gagnant organise l’édition suivante, et la victoire de Loreen, largement fêtée en Suède, a fait naître des espoirs de voir se reformer le légendaire groupe aux centaines de millions d’albums vendus dans le monde, à l’occasion de la prochaine édition, qui se tiendra tout juste cinquante ans après leur victoire, avec le tube Waterloo.
Après près de quatre décennies de silence et de séparation de fait, ABBA avait sorti à la fin de 2021 un nouvel album (Voyage), et depuis 2022 les fans de leurs tubes mondiaux, comme Mamma Mia, Gimme ! Gimme ! Gimme ! (A Man after Midnight) ou Dancing Queen, peuvent assister à Londres à un spectacle du quatuor représenté par des avatars numériques diffusés en hologramme.
Fort de son succès, le show a été prolongé, et des projets sont à l’étude pour l’exporter ailleurs dans le monde. Il s’agit définitivement de ce qui ressemble le plus à un concert d’ABBA aujourd’hui.
Le Monde avec AFP
Source: Le Monde