Roland-Garros 2023 - Simple messieurs - Carlos Alcaraz, l'ambition et la pancarte
Carlos Alcaraz
Pays : Espagne
Age : 20 ans
Classement : 1er
Classement Race : 2e
Bilan 2023 : 30 victoires, 3 défaites
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Sa saison sur terre
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Buenos Aires (Février ATP 250) : Victoire
Rio de Janeiro (Février, ATP 500) : Finale
Barcelone (Avril, ATP 500) : Victoire
Madrid (Mai, Masters 1000) : Victoire
Rome (Mai, Masters 1000) : 16e de finale
Carlos Alcaraz Crédit: Marko Popovic
Roland-Garros et lui
Ce sera, déjà, sa troisième participation. Pour ses débuts, en 2021, Carlos Alcaraz était sorti des qualifications (qu'il n'avait pu franchir l'année précédente) avant d'atteindre le troisième tour. L'an dernier, c'est avec un autre statut et d'autres ambitions que le Murcien s'était présenté porte d'Auteuil. Il s'était hissé jusqu'en quarts de finale, où il avait buté en quatre sets contre un Alexander Zverev au top. Une demi-déception, même à 19 ans, ce qui en dit long sur sa précocité...
Qu'attendre de lui à Paris ?
Le meilleur, comme toujours avec lui. Il a fixé la barre à de telles hauteurs depuis un an et demi que, peu importe son âge, il est candidat à la victoire partout en dehors du gazon pour l'instant en tout cas. En dépit de son couac romain, il reste un des grands favoris si ce n'est le principal prétendant au titre cette année.
C'est d'autant plus vrai que, par rapport à l'an dernier, Rafael Nadal a les soucis que chacun connaît, Alexander Zverev peine à se remettre de sa blessure, Casper Ruud a beaucoup ramé lors de ce printemps terrien et Stefanos Tsitsipas cherche un second souffle. Sur la ligne de départ, il y a Novak Djokovic et lui à égalité, sur le papier au moins.
Puis, au-delà des qualités exceptionnelles du joueur, Alcaraz est fait pour les Grands Chelems : sens et goût du combat, puissance et endurance physique (souvenez de son parcours à l'US Open l'an passé), grinta, force psychologique... A minima, il doit faire mieux que l'an passé. Mais c'est bien le sacre qu'il a en tête. Vingt ans après celui de son entraîneur Juan Carlos Ferrero, le clin d'œil serait sympathique.
"Rien de grave pour Alcaraz mais attention à être vigilant lors des premiers tours quand même"
A surveiller
Deux choses :
. Son physique. "Carlitos" est un roc mais le cristal pointe parfois sous la pierre. Surtout en fin de tournoi. On l'avait vu à Rio ou à Miami.
. Son début de tournoi. Avant de s'imposer à Madrid, il avait souffert pour son entrée en lice face à Emil Ruusuvuori. Puis, à Rome, dès son deuxième match, il avait été débordé par Fabian Marozsan. Le format trois sets gagnants réduit les risques, mais s'il peut éviter de jouer avec le feu d'entrée, ce ne serait pas la pire des idées.
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La stat à avoir en tête
S'il soulève la Coupe des Mousquetaires le 11 juin sur le court Philippe-Chatrier, Carlos Alcaraz aura, à 20 ans et un mois, remporté l'US Open et Roland-Garros. Pour trouver trace d'un joueur vainqueur de deux Majeurs différents aussi jeune, il faut remonter très, très loin en arrière. Nadal ? Djokovic ? Federer ? Perdu. Ils avaient respectivement 22 ans et un mois, 22 ans et 5 mois, 22 ans et 8 mois.
L'Espagnol ferait également mieux que Lleyton Hewitt, la référence dans ce domaine jusqu'ici au XXIe siècle. L'Australien avait 21 ans et 5 mois lors de son succès à Wimbledon en 2022, qui suivait celui à l'US Open en 2001.
Il faut se projeter dans les années 80 pour trouver mieux, avec Mats Wilander. Le consultant d'Eurosport, vainqueur de Roland-Garros à 17 ans, avait ensuite ajouté à son palmarès l'Open d'Australie en décembre 1983, à seulement 19 ans et 4 mois.
Carlos Alcaraz Crédit: Getty Images
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Source: Eurosport FR
