Coupe de France : 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets contre Macron
Le président de la République, Emmanuel Macron, devrait être la cible des syndicats, ce samedi soir, lors de la finale de la Coupe de France. Selon des informations du Parisien, 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets seront distribués avant la rencontre entre Nantes et Toulouse.
Des sifflets à la 49e minute ?
Comme c'est souvent le cas lors des dernières semaines, le chef de l'Etat doit composer avec la contestation des syndicats durant ses déplacements. Cette fois-ci, ce ne sera pas les casseroles. C'est une tradition. Le président de la République fait une revue d'effectif des deux équipes finalistes, en compagnie des présidents de clubs, avant le début de chaque finale de la Coupe de France. Il est également en charge de remettre le trophée aux vainqueurs. Une sortie médiatique d'Emmanuel Macron que ne devrait pas rater les syndicats qui manifestent depuis plusieurs mois contre la réforme des retraites.Les contestataires devraient
Ce n'est, toutefois, pas le seul projet des syndicats pour porter leurs revendications lors de ce grand événement sportif. Des coupures de courant pourraient aussi survenir lors de la rencontre. La préfecture de la Seine Saint Denis, les responsables de l'enceinte sportive ainsi qu'Enedis ont engagé des discussions afin que les deux équipes ne se retrouvent pas dans le noir. Quatre puissants groupes électrogènes seront installés pour compenser une éventuelle coupure de courant.
Il se pourrait aussi que les supporters des deux équipes sifflent à la 49e minute. Ce fut le cas lors du dernier match de l'équipe de France à domicile face aux Pays-Bas. Un clin d'oeil à l'article 49.3 de la Constitution que le gouvernement a utilisé pour faire adopter la réforme des retraites. 10 000 sifflets doivent également être offerts aux supporters dans cette optique. "Il n'est pas question de perturber l'évènement sportif et ce moment festif pour les supporters", a assuré Reza Painchan, secrétaire général de Force Ouvrière 93, auprès du Parisien, avant de continuer : "Mais on veut montrer au gouvernement et à Emmanuel Macron, que malgré la promulgation de la loi, la mobilisation continue, que le ressentiment et la colère sont toujours là".
Source: Toute l'actualité sportive sur Orange