Formule 1 - Max Verstappen souffle la pole position à Fernando Alonso après un dernier tour de folie, Leclerc 3e
Une pole position que n'aurait pas reniée Ayrton Senna, le roi du Grand Prix de Monaco. Samedi, dans les rues de la principauté, Max Verstappen (Red Bull) a livré un tour d'anthologie à l'issue de l'une des plus belles séances de qualification que la Formule 1 ait connu pour aller chercher sa première pole position en Principauté.
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Grand Prix de Monaco Verstappen, une pole d'anthologie : "J'ai tout donné" IL Y A 2 HEURES
L'incroyable Fernando Alonso (Aston Martin) détenteur du meilleur temps alors que le drapeau était tombé sur la piste, le Néerlandais a produit un tour vertigineux, en rasant les rails à peu près partout où il pouvait le faire. Jusqu'à toucher deux fois les barrières métalliques, dans le seconde esse de la piscine et dans la dernière ligne droite, où il a arrêté le chronomètre à 1'11"365. Soit 0"084 de mieux que son alter ego double champion du monde.
Pérez à la faute
Au bout de cet étourdissement, "Super Max" a bien réalisé qu'il avait piloté comme un possédé, au bout de lui-même, pour répondre à "Nando" qui venait d'expliquer à la radio qu'il avait piloté "comme un animal". "J'ai touché le mur rudement dans la ligne droite", a reconnu le n°1, plus que jamais en lice pour un troisième titre, d'autant qu'il va sans doute continuer la saison avec le statut de leader dans l'équipe. Dès les premières minutes de la Q1, son coéquipier Sergio Pérez a en effet commis une erreur grossière, fracassante et éliminatoire en arrivant en survitesse au virage n°1. Le Mexicain partira dernier.
Et à l'heure où les organisateurs du Grand Prix de Monaco sont sommés par le promoteur du Championnat du monde de Formule 1 de "faire leurs preuves" pendant les trois éditions figurant au contrat, qui court jusqu'en 2025, ils ont prouvé que la tradition et l'anachronisme étaient une valeur ajoutée incontestable au sport, un argument inattaquable face aux artifices sensationnalistes du show. Et, mieux, que le serpentin princier reste un terrain de jeu unique pour les pilotes, qui y sont les rois bien plus que les machines.
Ocon surprend, Gasly devant Russell
L'équilibriste Charles Leclerc (Ferrari), en pole position en 2021 et 2022, complète ainsi un trio phénoménal tandis qu'Esteban Ocon a surpassé les limites de son Alpine pour s'inviter en deuxième ligne, devant Carlos Sainz (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes).
Dans le cas du septuple champion du monde anglais, le talent, le sens de l'attaque et le sens froid ont fait la différente car il a souvent roulé en position d'éliminé en Q1 et Q2. Sommé de se lancer dans son dernier tour car le temps manquait en Q3, il a finalement arraché le sixième temps, à 0"360, avec des pneus qui n'étaient pas en température.
Dans ce chaos magique, le top 10 s'est tenu en moins de 0"9, et Pierre Gasly (Alpine) a aussi réalisé une performance de niveau en réussissant le septième temps à 0"568 - même si le temps est court à Monaco - devant un George Russell assez perdu depuis les premiers tours de roues.
L'étonnant Yuki Tsunoda (AlphaTauri) neuvième, Lando Norris (McLaren), dernier de son groupe, fait quant à lui figure de miraculé. L'Anglais a pris la Q3 en cours de route après la casse d'une biellette en Q2 et a quand même pu sortir un chrono.
Max Verstappen Crédit: Getty Images
Grand Prix de Monaco Leclerc sur la rumeur Hamilton-Ferrari : "Vasseur m'aurait mis au courant" 25/05/2023 À 13:32
Source: Eurosport FR
