Matthieu Lartot, la terrible 'malchance'

April 27, 2023
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Atteint d'un cancer rare du genou, Matthieu Lartot est victime d'une récidive encore moins fréquente...

Matthieu Lartot a pris une dernière fois la parole, mardi, au micro de C à vous. Non pas pour paler de lui mais « pour donner de la force aux gens et dans le service dans lequel je me trouve il y a des gens qui sont dans ma situation et qui n’ont pas la chance eux d’avoir des élans de soutien comme j’ai pu en recevoir ces derniers jours. » » Mon intention, c’est qu’on s’intéresse à cette maladie pour faire avancer les choses. Ce sont des maladies qui sont rares en ce qui me concerne », a-t-il ajouté.

La voix du rugby sur France Télévisions souffre précisément d’un synovialosarcome, une tumeur maligne, localisé dans l’articulation du genou. Le synovialosarcome est une tumeur rare et agressive des tissus mous qui ne représente que 7 à 8 % des sarcomes malins. Le journaliste avait déjà souffert d’un cancer au genou alors qu’il n’avait que 16 ans. Il avait d’ailleurs expliqué, au moment de révéler cette récidive, qu’il n’avait que 1 à 5% de chances de rechute.

Amputation dans 5% des cas

« Certaines cellules que l’on avait irradiées n’ont pas disparu et un sarcome trois fois plus gros que le premier est apparu, a expliqué Matthieu Lartot dans une interview au Midi Olympique, dimanche. Ces cellules malignes étaient simplement en sommeil et se sont récemment réveillées, ce qui est extrêmement rare. » Selon la littérature médicale, le risque de récidive existerait plutôt dans environ un tiers des cas, même de nombreuses années plus tard.

Et le risque exoste de voir ces cellules malignes se propager dans d’autres endroits du corps. C’est pourqoi Matthieu Lartot a dû se résoudre à l’amputation de sa jambe droite, qui devrait être effectuée au mois de juin. « Il y a des années, environ la moitié de tous les sarcomes des tissus mous qui apparaissaient dans un membre étaient traités par amputation. De nos jours, on y a recours dans moins de 5 % des cas « , assure pourtant Société canadienne du cancer.

Source: Sports.fr