Accusé d'avoir été une "courroie de transmission" du pouvoir russe, le RN dénonce un "procès politique"
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Le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les ingérences étrangères met en cause le parti à la flamme qui déplore une opération politique.
En voilà une bonne idée. Au moment où il fait cette proposition, à l'automne, le député frontiste de la Somme Jean-Philippe Tanguy en est persuadé : c'est une excellente initiative. Régulièrement accusé d'entretenir des liens étroits avec la Russie, le Rassemblement national, par l'intermédiaire du parlementaire, demande la création d'une commission d'enquête relative aux ingérences étrangères. Une façon, assure-t-on au RN, de laver l'honneur du parti qui a contracté en 2014 un prêt auprès d'une banque tchéco-russe, et dont la candidate à l'élection présidentielle a multiplié les déclarations élogieuses à l'encontre de Vladimir Poutine. La commission d'enquête voit le jour en décembre dernier à l'Assemblée, présidée par Jean-Philippe Tanguy. Pendant six mois, les parlementaires ont auditionné plusieurs dizaines de personnes, dont Marine Le Pen et ses compagnons de route, dans le but d' «établir s'il existe des réseaux d'influence étrangers qui corrompent des élus, responsables publics…
Source: Le Figaro