Roland-Garros - "Vous voulez que je pisse par terre ?" : Quand Thanasi Kokkinakis s'emporte contre l'arbitre
Depuis deux ou trois saisons, elles font beaucoup parler. Les fameuses pauses toilettes ou "toilet breaks" en anglais et leur usage parfois abusif par les joueurs ont même suscité l'intervention de l'ATP qui s'est montré plus strict pour réglementer leur durée. Mais parfois, il y a la règle et son esprit. C'est ce qu'a en tout cas considéré Thanasi Kokkinakis au cours de son duel contre Karen Khachanov au 3e tour.
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Alors qu'il avait déjà pris une pause dans le premier set, l'Australien a ainsi éprouvé le besoin de retourner aux toilettes, mais s'est plaint du temps que lui laissait l'arbitre de la partie. "Vous me dites que j'ai 50 secondes. Mais est-ce que vous pouvez juste être réaliste et m'accorder quelque chose de décent pour une fois ? On a droit d'en prendre deux par match (des "toilet breaks" dans une partie en cinq sets, NDLR). Vous voulez que je pisse par terre, c'est ça que vous voulez ? Qu'est-ce que vous voulez alors ?", s'est-il insurgé.
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Wilander : "Je ne souviens pas être allé aux toilettes quand je jouais"
Dans le studio d'Eurosport, cet incident insolite a suscité un petit débat. Fallait-il laisser à Kokkinakis plus de temps pour se soulager ? L'ex-joueuse britannique Laura Robson a ainsi plutôt pris le parti de l'indulgence, donnant aussi une explication factuelle : si les toilettes sont assez proches du court sur le Chatrier ou le Lenglen, ce n'est pas le cas du côté du Simonne-Mathieu où se déroulait le duel finalement remporté par le Russe après 3h42 de jeu.
Mats Wilander a préféré user d'une pirouette, faisant référence à son expérience personnelle. "Honnêtement, je ne me souviens pas être jamais allé aux toilettes quand je jouais, même quand le match était long. Et je courais beaucoup à cette époque. Ça m'arrive maintenant… Mais c'est trop d'informations. Je vieillis. Tim, tu sais ce que c'est", s'est amusé l'ex-champion suédois, interpellant Tim Henman.
Pleine d'auto-dérision, la réplique a fait office d'un clin d'œil (volontaire ?) aux propos de Yannick Noah avant le tournoi. Interrogé sur ces "toilet breaks", le dernier vainqueur français de Roland-Garros (chez les messieurs) avait ironisé sur la "plus petite" taille des vessies des joueurs de nos jours. Avant de considérer que ces pauses étaient en grande majorité prises pour casser le rythme des matches.
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Source: Eurosport FR
