Grève du 6 juin : à la SNCF et à la RATP, un trafic " très légèrement " perturbé à " normal ".
PHILIPPE LOPEZ / AFP PHILIPPE LOPEZ / AFP
RÉFORME DES RETRATES - Des grèves qui modifieront peu les circulations des trains, bus et métros. Le trafic SNCF sera « très légèrement » perturbé, ce mardi 6 juin, pour 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites « avec 9 trains sur 10 en circulation en moyenne nationale », et « normal » en Île-de-France sur l’ensemble du réseau de la RATP, ont annoncé ce dimanche 4 juin les deux entreprises publiques.
Au-delà de la moyenne nationale de 9 trains sur 10, la circulation des trains connaîtra « quelques adaptations possibles sur certaines lignes », a précisé la SNCF dans un bref communiqué.
Du côté des transports à Paris et en Île-de-France, « le trafic sera normal » à la fois sur le réseau souterrain et sur les transports de surface, a indiqué la RATP à l’AFP.
Perturbations dans l’aérien
Outre des grèves annoncées chez les électriciens et gaziers, dans les transports aériens, des vols sont annulés dans l’Hexagone. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de supprimer un tiers de leurs vols à Paris-Orly en raison de la participation de contrôleurs aériens au mouvement.
Ces suppressions préventives ont également été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé la DGAC dans un communiqué, en prévenant que « des perturbations et des retards » supplémentaires étaient probables.
Les syndicats appellent mardi à une 14e journée de mobilisation interprofessionnelle, deux jours avant l’examen au Parlement d’une proposition de loi du groupe Liot visant à annuler le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Quelque 250 actions sont prévues en France, qui devraient réunir 400 000 à 600 000 personnes, dont 40 000 à 70 000 dans la capitale, selon les autorités. Une mobilisation loin du record du 7 mars (1,28 million de participants selon la police), mais qui reste élevée, après un 1er-Mai mobilisateur.
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Source: Le HuffPost