Il invente un grill pliable pour pouvoir se faire un barbecue n’importe où en quelques secondes
Voilà une invention qui va ravir les fans de grillades, dont fait inévitablement partie Patrick Alran. Ce Tarnais de 65 ans, qui est un « amoureux de la bonne viande », a créé un petit grill qui permet de se faire un barbecue n’importe où. « Il est peu encombrant, pliable et très facile d’utilisation. Ce n’est pas plus compliqué que d’utiliser un réchaud et c’est bien meilleur ! », nous promet le retraité qui vit à Mazamet.
Avec cet appareil baptisé « Jaap’y », Patrick Alran veut offrir l’opportunité à tous les baroudeurs, nomades, voyageurs et camping-caristes de pouvoir profiter d’un bon barbecue peu importe où ils se trouvent. Il a d’ailleurs eu cette idée ingénieuse en apercevant à plusieurs reprises des randonneurs se promener avec un grill plus gros que leur sac à dos. « Je me suis dit que ce n’était pas possible. Il fallait inventer un système qui leur permettrait de se faire plaisir sans avoir une parabole accrochée dans le dos », rigole-t-il.
Il tient dans un sac à dos
Aidé par un ami également à la retraite, le Tarnais a conçu Jaap’y en trois mois. Et il est très fier du résultat, qu’ils ont baptisé ensemble le « grill du baroudeur ». Ce dernier est composé de pics à brochettes et de 11 pièces en acier inoxydable qui sont résistantes à la chaleur. « Il suffit d’assembler le tout et cela forme un trépied sur lequel le grill peut être positionné à différents étages grâce à une poignée amovible. » Patrick Alran promet une utilisation enfantine. « C’est très facile à assembler et à démonter. Cela ne prend que quelques secondes. »
L’appareil prend peu de place et peut tout à fait être rangé dans un sac à dos. Il pèse un peu plus d’un kilo. « On peut l’emporter avec soi partout mais tout en respectant les précautions d’usage pour protéger la nature et ne pas se brûler. » Il permet de griller différents types de viandes comme des magrets, des entrecôtes, des brochettes, des saucisses mais aussi des poissons. Une fois le repas fini, inutile de se battre pour désigner qui va devoir nettoyer la graisse. « On peut le mettre au lave-vaisselle, ce qui n’est pas désagréable », sourit le sexagénaire.
« Je m’amuse énormément »
Toutes les pièces du Jaap’y sont fabriquées en Occitanie, indique La Dépêche du Midi qui a repéré cette création. « Cela me tenait à cœur de proposer du 100 % local », nous confie Patrick Alran, qui le commercialise depuis deux semaines au prix de 85 € sur son site Internet. Pour l’instant, une dizaine d’appareils ont été vendus grâce notamment au bouche-à-oreille. « Le nombre de commandes m’importe peu. Je m’amuse énormément avec ce projet et c’est tout ce qui compte. Je ne cherche pas à créer un business et je sais que je ne vais pas rouler en Ferrari grâce à ça », lance-t-il en explosant de rire.
Il faut dire que le Tarnais aime beaucoup s’amuser en apportant des solutions aux bons vivants. En 2021, il a déjà conçu un système qui permet de faire cuire verticalement les côtes de bœuf, son péché mignon. « Tout au long de ma carriere, j’ai eu la chance de voyager sur tous les continents et particulierement en Amerique du Sud, raconte l’ancien cadre des Laboratoires Pierre Fabre. J’y ai découvert cette technique de cuisson et j’ai été séduit. Je me suis dit que je devais ramener l’idée en France. » Et des idées, Patrick Alran n’en manque pas. « Je n’arrête pas de réfléchir », plaisante celui qui aimerait désormais imaginer un appareil pour aider les baroudeurs à réchauffer leurs plats plus facilement.
Source: Ouest-France