et le cascadeur seront jugés pour meurtres en novembre

June 06, 2023
58 views

L’heure des explications pour un double crime horrible. Olivier Mouysset, le procureur de la République de Foix a confirmé que les deux accusés des meurtres des « disparus de Mirepoix », le jardinier paysagiste Christophe Orsaz et sa fille Célia, seront jugés aux assises du 17 au 24 novembre 2023.

Dans le box, Marie-José Montesinos, une infirmière décrite comme « machiavélique » par la partie civile, et son compagnon de l’époque, le cascadeur Jean-Marc Vidal, devront répondre du guet-apens mortel qu’ils ont tendu à Christophe Orsaz, 46 ans, ancien compagnon de l’infirmière.

Roué de coups et jeté dans une fosse septique

Le quadragénaire a été laissé pour mort dans une fosse septique après avoir été roué de coups. Comme elle avait assisté au crime, sa fille de 18 ans, Célia Orsaz, a été abattue d’un coup de fusil.

Leur disparition, le 30 novembre 2017, a été élucidée six mois plus tard par les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse. L’infirmière Marie-José Montesinos, 55 ans au moment des faits, et son amant Jean-Paul Vidal, mécanicien et cascadeur de 47 ans, avaient fini par avouer en juin 2018, pendant leur garde à vue.

L’enquête a établi que Christophe Orsaz a été battu à coups de barre de fer par les deux accusés, dans un hameau isolé de la commune de Bélesta, à environ 30 km de Mirepoix, puis jeté agonisant dans la fosse septique d’une maison abandonnée. Le cadavre de la jeune femme sera retrouvé à dix kilomètres de là, dans un bois près de Puivert, dans le département voisin de l’Aude. Vidal a reconnu être l’auteur du tir.

Une première condamnation pour harcèlement

Le 30 mai, le tribunal correctionnel de Foix a condamné à six mois de prison avec sursis Marie-José Montesinos pour avoir harcelé Christophe Orsaz, son ancien compagnon, une procédure déclenchée par une plainte déposée par le jardinier en 2018.

Il reprochait à son ex-compagne de le harceler depuis qu’il l’avait quittée, d’avoir diffusé des photos dévoilant son intimité et de le dénigrer auprès de ses employeurs.

Source: 20 Minutes