atteinte d'un double glaucome, Élisabeth Quin donne des nouvelles de sa santé
FIGARO LIVE - La journaliste, qui présente quotidiennement le magazine «28 minutes» sur Arte, était l'invitée du «Buzz TV» ce jeudi. Elle évoque la maladie qui pourrait, à plus ou moins long terme, lui faire perdre la vue.
La tranche du 19-21 heures d'Arte s'est récemment refait une beauté. « Tous les soirs, Jean-Mathieu Pernin unifie les magazines d'information qui ont tous leur identité à travers ses relances », explique Élisabeth Quin , présentatrice de « 28 minutes » depuis 2012 entre 20 heures et 20h45. « D'un point de vue éditorial, ça ne change strictement rien », précise la journaliste qui vient de fêter ses 60 printemps.
Élisabeth Quin ne se lasse pas de l'exercice. « Plus ça va, plus je jouis », ose-t-elle même glisser sur le plateau du « Buzz TV » ce jeudi tout en se félicitant d'être l'une des rares présentatrices aux cheveux blancs à porter une émission. « Je ne suis pas un poulet de printemps. J'ai le poil gris depuis des années et je suis pleine de gratitude pour Arte qui met à l'antenne à 20h05 une fille qui a 60 ans à l'époque où on est encore en train de lutter pour la visibilité des femmes qui ont plus de 50 ans dans le cinéma, à la télévision, partout, rappelle-t-elle. Ça donne de l'ardeur, du plaisir et du courage aux autres filles. Nous serons légion », espère-t-elle.
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Cette journaliste passée par Radio Nova, RTL et France Inter n'a jamais ressenti ce sentiment d'invisibilité. « Je dois avoir trop d'ego, plaisante-t-elle. J'ai fait beaucoup de radio, donc l'invisibilité me seyait. Mais je sais que ça se pose problème », explique-t-elle, précisant qu'Arte considère que ses cheveux gris « font partie de sa singularité à l'antenne ».
« Au travail, j'écris très gros sur mes fiches » Élisabeth Quin
Élisabeth Quin est également revenue sur le double glaucome dont elle est atteinte, une maladie qui pourrait, à terme, lui faire perdre la vue. Elle a révélé son existence dans son livre La nuit se lève sorti en 2019. « La maladie a gagné du terrain dans l'œil gauche mais s'est malgré tout stabilisée grâce à d'excellents soins que je reçois à l'hôpital », nous apprend cette passionnée de mode et de cinéma avant d'appeler au dépistage. « C'est une maladie silencieuse qui se déclenche sans que vous le sachiez. Moi, je l'ai découvert par hasard et beaucoup trop tard. La maladie était déjà très engagée », explique-t-elle.
Au quotidien, Élisabeth Quin suit un traitement et s'administre des collyres matin et soir. « Je ne peux pas conduire la nuit, ajoute-t-elle. La nuit est un problème. Je suis photophobe et les lumières aveuglantes sont compliquées. Au travail, j'écris très gros sur mes fiches, le prompteur est énorme et on se débrouille. Mais je peux regarder un film au cinéma avec des lunettes et en me mettant près et je peux lire c'est le principal », se rassure-t-elle.
Source: Le Figaro