Le "panier du bon" : l'initiative de Thierry Marx pour promouvoir les produits français de bonne qualité

June 07, 2023
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Le chef étoilé dénonce «la théorie du low cost mortifère pour l'industrie et les agriculteurs». Le «panier du bon» arrive dans les rayons.

Si le trimestre anti-inflation vient à peine d'être reconduit au-delà du 15 juin, il va devoir laisser un peu de place à un nouveau venu : «le panier bon». Présenté ce mercredi matin sur RTL par le chef étoilé et président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, Thierry Marx, il vise à promouvoir les aliments de qualité, produits en France.

«Bien sûr, c'est une réponse aux paniers des grandes surfaces, qui ne proposent pas grand-chose d'intéressant en termes qualitatifs», précise le chef, avant d'ajouter qu'il «faut arrêter avec les produits ultra-transformés aux prix les plus bas». Concrètement, dans le «panier bon» se trouveront des produits «du quotidien» comme des œufs, de la viande ou des pâtes. Ces références seront certifiées «Bleu blanc cœur» par l'association du même nom qui s'engage sur leur traçabilité, leurs apports nutritionnels, la santé animale et la qualité des cultures.

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«Des produits tracés issus d'une agriculture française»

En tout, sept enseignes, dont cinq de grande distribution proposent ce panier parmi leurs étals. C'est le cas d'Auchan, Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U, la Grande Épicerie de Paris et Nous anti-gaspi. Chaque groupe choisit ainsi les références à mettre en avant, généralement sur ses produits marque distributeurs. «Tous ces produits sont tracés, français et issus d'une agriculture française», assure Thierry Marx. Les recettes du chef seront également proposées pour cuisiner les références concernées.

Les produits de Système U inclus dans le «panier bon». Capture d'écran

Thierry Marx admet cependant que «ce panier va être un peu plus cher, de 3 à 4%» par rapport à la moyenne des autres produits. Mais selon lui, «il faut arrêter avec cette théorie du low cost qui est mortifère pour notre industrie et pour nos agriculteurs». «Il faut arrêter de dire aux gens que parce qu'ils mangent mal, ils gagnent du pouvoir d'achat», ajoute le chef. Il espère désormais faire quatre éditions de «ce panier bon» dans «les deux ou trois années à venir».

Source: Le Figaro