Manque d'eau dans le Loiret : des mesures renforcées et des zones en alerte "crise" au sud d'Orléans

June 08, 2023
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Depuis le dernier arrêté de 30 mai, la situation s'est encore dégradée dans le Loiret concernant la sécheresse.

Par conséquence, la préfecture du Loiret a pris un nouvel arrêté ce mercredi 7 juin: "En raison des conditions météorologiques de ces derniers mois, le franchissement de débits seuil sur plusieurs zones d’alerte du Loiret nécessite de poursuivre la mise en en œuvre des mesures de limitation provisoire des usages de l’eau."

Treize zones concernées, trois en état de crise

Début juin, les débits des cours d’eau du département sont sous les valeurs seuils de gestion de la sécheresse. En conséquence, si l’Aveyron, le ru de Pontchevron, le Bec d’Able et la Sange restent à l’état d’alerte, ils sont rejoints à ce stade par la Conie, le Fusain, la Notreure (zones jaunes).

La Bezonde passe, elle, à l’état d’alerte renforcée et rejoint à ce seuil le Milleron et la Trézée-Ousson (zones orangées).

Le Cosson, le Loiret-Dhuy et le Puiseaux passent eux directement à l’état de crise (zones rouges).

À noter que quasiment tout le département est a minima au seuil de "vigilance" (en gris sur la carte).

La liste précise des communes concernées peut être consultée ici.

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Plusieurs mesures

Pour l’irrigation agricole, différentes mesures s’imposent comme la réduction des volumes de prélèvement ou des restrictions horaires. Pour les propriétaires d’étangs ou autres plans d’eau, les principales mesures concernent l’interdiction de remplissage et de vidange.

Pour le grand public, ainsi que pour les collectivités locales, les principales mesures portent sur l’interdiction du lavage des véhicules, du nettoyage des façades et toitures, des restrictions horaires voire des interdictions pour l’arrosage des pelouses, des terrains de sport, l’interdiction de remplissage des piscines...

Les mesures de limitation des usages selon la zone et l’utilisation sont détaillées dans l’arrêté préfectoral.

L’attention des collectivités territoriales et industriels doit également porter sur les conditions de rejets. Ces dernières doivent faire l’objet d’une surveillance accrue pour éviter tout impact immédiat sur le cours d’eau et la vie piscicole.

Maxime Klein

Source: La République du Centre